Jesse Puljujarvi, un joueur que le Canadien aime, devrait être échangé cette saison

Jesse Puljujarvi n’a jamais été en mesure de trouver sa place chez les Oilers d’Edmonton. Il a quitté le club un peu avant la pandémie – en direction de l’Europe – après ne pas avoir été en mesure de remplir les attentes à ses premières années dans la LNH.

Il est finalement revenu et après avoir commencé à démontrer une certaine progression (29 buts en deux saisons, soit en 120 matchs), il a vraiment régressé cette année.

Résultat? Il est un brin découragé.

Récemment, il a affirmé qu’il était vraiment déçu de ses performances et qu’il se demandait de plus en plus si la LNH était la bonne ligue pour lui pour la suite des choses. Il s’est, comme bien des gars le font cette année, descendu publiquement devant les médias.

Le joueur, qui a signé un contrat d’un an évalué à trois millions de dollars, sera agent libre avec restriction l’été prochain. Est-ce qu’il choisira de retourner en Europe pour de bon?

Ou est-ce qu’un changement d’air pourrait faire du bien?

Dans les faits, selon ce que rapporte Elliotte Friedman, les Oilers auraient une espèce d’entente verbale avec Puljujarvi : si ça ne fonctionne pas cette année, on va t’échanger. Et clairement, ça ne fonctionne pas.

Friedman est notamment de ceux qui croient que le joueur sera échangé.

Évidemment, Puljujarvi a un peu coupé le pouvoir de négociation de son DG en affirmant qu’il n’était pas certain que sa place soit dans la LNH. Il n’y a aucun doute là-dessus.

Ceci dit, tant qu’Evander Kane est blessé, Ken Holland a de la place sous le plafond et il a besoin d’attaquants. Rien ne presse donc dans le dossier, mais quand même : ce n’est pas idéal.

S’il devait partir, est-ce que le Canadien pourrait être une solution?

Dans les faits, comme le rapporte Marco D’Amico, Kent Hughes s’est informé, cet été, de la disponibilité de l’attaquant européen des Oilers en marge du repêchage, qui avait lieu à Montréal.

Le Canadien est à un moment où il peut (où il doit, en fait), prendre des chances. C’est en achetant à bas prix qu’on peut parfois dénicher de petites trouvailles qui aident une reconstruction. #SeanMonahan

Les équipes de tête ne prendront pas dans leurs rangs, cette saison, un Puljujarvi qui coûte trois M$ et qui ne produit pas. S’il est échangé, ce sera au profit d’un club de base de classement.

Est-ce que le Canadien pourrait tenter de construire une transaction autour de Joel Edmundson pour obtenir Puljujarvi (et plusieurs autres éléments, bien évidemment) d’ici la date limite?

Parce que oui, les Oilers aiment Edmundson. Plus que Josh Anderson, visiblement.

Holland et Hughes ont déjà dansé ensemble (Brett Kulak) par le passé et je suis persuadé qu’en ce moment, la direction du CH tente de flairer la bonne opportunité d’affaires pour le club.

À suivre, donc.

PLUS DE NOUVELLES