Jets de Winnipeg : accepter de perdre de l’argent pour s’acheter du temps

Dans les dernières années, les Coyotes de l’Arizona ont été le gros problème de la ligue. Ce n’est pas un secret.

Le fait de les voir «déménager» à Salt Lake City (je sais que le Utah HC est une nouvelle franchise qui a acheté les actifs des Coyotes, mais on se comprend) a réglé un gros problème.

Clairement, si Gary Bettman a accepté de lâcher prise sur les Coyotes, c’est qu’il ne pouvait plus faire autrement.

Mais à ce point-ci, la question qu’on se pose est la suivante : maintenant que les Coyotes ne sont plus actifs, vers quelle franchise l’attention de Gary Bettman sera-t-elle tournée pour gérer des problèmes potentiels?

Et la réponse, c’est Winnipeg.

L’an passé, le public a commencé à prendre conscience des problèmes des Jets. Même le proprio a affirmé que la situation était précaire dans les derniers mois, ce qui en dit long.

Mais dans les faits, ça fait un bout que Gary Bettman a le nez dans le dossier. Les billets se vendent pas mal moins qu’il y a trois ans et il y a un désintérêt des fans (et de plusieurs joueurs, qui ne capotent pas sur le Manitoba) en ce moment.

Maintenant que Gary Bettman n’a plus d’autre marché à gérer, il va sans doute se mettre sur le cas des Jets. Et croyez-moi : si ça ne va pas à son goût, il n’aura pas la même patience que pour l’ancien club du désert.

Il y a quelque temps, l’analyste Jay Stevens avait déclaré que le proprio du Utah HC avait les Jets ou les Coyotes dans la mire pour amener un club à Salt Lake City. Ça aura finalement été les Coyotes, bien évidemment.

Mais ça ne sauve pas les Jets pour autant.

De ce qu’on a entendu entre les branches, le propriétaire des Jets a beaucoup d’argent et il accepte d’en perdre même si la recette actuelle ne fonctionne pas en ce moment. Mais est-ce que cela peut durer?

Son argent lui permet de s’acheter du temps, mais pendant combien de temps?

On a vu à quel point Gary Bettman a bougé rapidement dans le cas des Coyotes. Il est capable de le faire avec les Jets s’il veut quitter Winnipeg et s’il a un marché en vue. Houston (si le prix est bon), par exemple?

On peut parler de plusieurs marchés américains qui seraient dans la course, évidemment.

Mais le problème est le suivant : si Winnipeg, un petit marché canadien avec des défauts aux yeux des joueurs et un petit potentiel de croissance aux yeux de la LNH, est en danger, cela veut dire quoi pour Québec?

Il y a des similitudes entre Québec et Winnipeg. Les Jets sont revenus parce que la LNH était dans le trouble à Atlanta, mais le commissaire l’a fait à contre-coeur. Et en ce moment, il n’a pas besoin de Québec pour «sauver» un club parce que des marchés américains seront en attente.

Et dire que la LNH veut retourner à Atlanta…

Donc dans les conditions actuelles, ne retenez pas votre souffle pour les Nordiques. On s’en doutait pas mal puisque tout pointe en cette direction-là depuis des années, mais…

Mais c’est un indice de plus en ce sens.

En rafale

– À suivre.

– Ceux qui lisent DLC savent que depuis plusieurs jours, c’est une possibilité.

– Juraj Slafkovsky : un cas incertain pour demain.

– Le Québécois en action demain.

– Oui.

– À lire.

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