Dans les dernières années, les Coyotes de l’Arizona ont été le gros problème de la ligue. Ce n’est pas un secret.
Le fait de les voir «déménager» à Salt Lake City (je sais que le Utah HC est une nouvelle franchise qui a acheté les actifs des Coyotes, mais on se comprend) a réglé un gros problème.
Clairement, si Gary Bettman a accepté de lâcher prise sur les Coyotes, c’est qu’il ne pouvait plus faire autrement.
Mais à ce point-ci, la question qu’on se pose est la suivante : maintenant que les Coyotes ne sont plus actifs, vers quelle franchise l’attention de Gary Bettman sera-t-elle tournée pour gérer des problèmes potentiels?
Et la réponse, c’est Winnipeg.
L’an passé, le public a commencé à prendre conscience des problèmes des Jets. Même le proprio a affirmé que la situation était précaire dans les derniers mois, ce qui en dit long.
Mais dans les faits, ça fait un bout que Gary Bettman a le nez dans le dossier. Les billets se vendent pas mal moins qu’il y a trois ans et il y a un désintérêt des fans (et de plusieurs joueurs, qui ne capotent pas sur le Manitoba) en ce moment.
Chris Johnston on Insider Trading says NHL is monitoring the situation in Winnipeg, they have seen an above 30% drop in the last 3 years in their ticket base. Gary Bettman will be in Winnipeg on Tuesday to meet with some of the team’s important corporate sponsors.
— NHL Watcher (@NHL_Watcher) February 22, 2024
Il y a quelque temps, l’analyste Jay Stevens avait déclaré que le proprio du Utah HC avait les Jets ou les Coyotes dans la mire pour amener un club à Salt Lake City. Ça aura finalement été les Coyotes, bien évidemment.
Mais ça ne sauve pas les Jets pour autant.
De ce qu’on a entendu entre les branches, le propriétaire des Jets a beaucoup d’argent et il accepte d’en perdre même si la recette actuelle ne fonctionne pas en ce moment. Mais est-ce que cela peut durer?
Son argent lui permet de s’acheter du temps, mais pendant combien de temps?
On a vu à quel point Gary Bettman a bougé rapidement dans le cas des Coyotes. Il est capable de le faire avec les Jets s’il veut quitter Winnipeg et s’il a un marché en vue. Houston (si le prix est bon), par exemple?
Tilman Feritta on the NHL coming to Houston.
“The NHL would be great in Houston. They are looking to expand. We are hoping that NO team meets the price that they want for the team.”
‘We hope to bring the NHL to Houston AT THE RIGHT PRICE.’ pic.twitter.com/kEnMlHyf5x
— Will Kunkel (@WillKunkelFOX) September 24, 2024
Mais le problème est le suivant : si Winnipeg, un petit marché canadien avec des défauts aux yeux des joueurs et un petit potentiel de croissance aux yeux de la LNH, est en danger, cela veut dire quoi pour Québec?
Il y a des similitudes entre Québec et Winnipeg. Les Jets sont revenus parce que la LNH était dans le trouble à Atlanta, mais le commissaire l’a fait à contre-coeur. Et en ce moment, il n’a pas besoin de Québec pour «sauver» un club parce que des marchés américains seront en attente.
Et dire que la LNH veut retourner à Atlanta…
Donc dans les conditions actuelles, ne retenez pas votre souffle pour les Nordiques. On s’en doutait pas mal puisque tout pointe en cette direction-là depuis des années, mais…
Mais c’est un indice de plus en ce sens.