Jeux de Paris : la majorité des repas seront végétariens, véganes ou végétaliens

Octobre 2023. Bientôt, ce sera novembre… puis décembre…

Puis 2024 !

2024 ne sera pas qu’une autre année où le Canadien risque fort de repêcher parmi les trois ou cinq premières équipes ; ce sera aussi une année olympique.

Les Jeux olympiques d’été se dérouleront effectivement du 26 juillet au 11 août à Paris.

Malheureusement, plusieurs choses viennent assombrir le portrait actuellement : la guerre en Ukraine et l’exclusion des athlètes russes, les réprimandes supplémentaires envers la Russie parce qu’ils osent s’approprier des athlètes ukrainiens vivant sur des territoires occupés par le gouvernement Poutine, la récente proposition des certains membres du CIO de modifier la charte de l’organisme afin de permettre à Thomas Dach d’en demeurer le président au-delà de la limite de temps prévu

Et le fait de remplacer les protéines animales par des protéines végétales sur le menu de base offert aux athlètes durant la compétition.

« T’es pas sérieux ? Tu vas t’indigner contre la viande aujourd’hui, Max ? »le directeur d’une station de télé sportive montréalaise quelqu’un quelque part

Vous savez quoi ? Oui, je suis sérieux. Les premières lignes du texte de Radio-Can me dérangent. Les voici :

« Le Comité organisateur des Jeux olympiques de Paris proposera un menu novateur où l’offre végétale aura la primauté sur les repas à base de viande. »

En gros, ce que ça dit, c’est que les repas végétariens seront la norme, et les repas à base de viande, des options de substitution.

« La réduction pourrait atteindre 60 %. La majorité des plats seront végétariens, véganes ou végétaliens. »

Je ne comprends sincèrement pas quand est-ce qu’on a cessé d’avoir du gros bon sens dans notre société.

À force de vouloir à tout prix plaire à la minorité, démontrer son (très souvent faux) côté mère Theresa et brimer les gens qui se retrouvent en majorité – les exemples de politique d’inclusion qui sont belles sur papier, mais qui s’appliquent très mal sur le terrain sont plus que nombreuses -, on dirait qu’on a perdu toute logique.

Selon une étude datant de 2018, seulement 7,1 % des Canadiens sont végétariens et 2,3 %, végétaliens.

Mettons que ça a monté d’un point de pourcentage ou deux depuis cinq ans…

Est-ce que ça justifie de faire passer la minorité comme étant le nouveau STANDARD de nourriture… et de dire à neuf personnes sur dix qu’elles doivent maintenant se conformer au nouveau règlement vertueux ?

Oui, les athlètes désirant de la viande pourront, nous dit-on, se trouver de la viande à quelque part sur les lieux parisiens…

Mais sachant qu’ils sont en grande majorité, pourquoi leur donne-t-on autant de difficultés à eux ? Pourquoi déstabilise-t-on la majorité des athlètes ? Pour rendre la minorité confortable ?

Être végétarien est un choix personnel et volontaire. Pourquoi n’offre-t-on pas de bonnes options pour substituer la viande à ces gens-là… en ne demandant pas à la majorité de se plier à leurs caprices ?

Je pense que je le sais : parce qu’être végétarien, c’est bien vu, c’est vertueux et c’est populaire. Semble-t-il que ça va sauver la planète…

Certains diront que je m’emporte pour rien parce que la fille qui mange de la viande peut manger des légumineuses, alors que celle qui est végétarienne ne peut pas manger de poulet. Mais ils ont tort : elle peut manger du poulet… mais elle ne le veut pas; elle fait le choix de ne pas en manger. Assume ton choix et ne l’impose pas à la majorité.

En terminant, ne me dites pas que tel ou tel athlète est végétarien et qu’il a remporté telle compétition… parce que je vous sortirai la liste des athlètes qui mangent de la viande et qui ont gagné des trophées, des médailles ou des courses. Je pense que ma liste va être plus longue que la vôtre.

Et ne me répétez pas les propos des expertes en nutrition interviewées par Radio-Canada. Amener de la viande dans tes bagages pour la garder ta chambre d’hôtel au village, c’est probablement l’une des pires pistes de solution que j’ai entendues depuis longtemps…

« Cela n’empêche pas les athlètes d’apporter leurs propres aliments de la maison qu’ils pourront consommer à leur guise et garder dans leur chambre au village des athlètes. »

Bref, je suis 100 % POUR l’importance de donner accès à de la nourriture végétale aux athlètes olympiques… mais 100 % CONTRE l’idée de tasser la viande pour la remplacer par des protéines végétales dans le menu de base.

Si l’un de nos employés chez DLC était végétarien, je m’assurerais que le resto où nous tenons notre party de Noël ait quelques repas végétariens. Je ne réserverais toutefois pas à chaque année dans un resto végane !

Est-ce qu’on peut encore écouter (et RESPECTER) la majorité des fois en 2023 ? Ailleurs qu’aux élections… et encore là !

Prolongation

– L’ami et collègue Frank Grenier vient de lancer son tout nouveau podcast aux côtés de Martin Vachon : les Sportischhh. C’est divertissant !

– Je serai de retour dans les studios de BPM Sports vendredi après-midi… pour la dernière fois peut-être !

– C’est Samuel Montembeault qui affrontera Marc-André Fleury et le Wild ce soir au Centre Bell. Je prédis une victoire de 4 à 2 du Canadien, de même qu’un beau but et tout un match de Brendan Gallagher. Je n’aurais peut-être pas été aussi optimiste si le CH avait poursuivi son système d’alternance devant le filet et si on avait donc donné le départ à Jake Allen, mais bon…

Il s’agira probablement d’un dernier match au Centre Bell pour Flower.

– J’ai hâte de voir si Michael Pezzetta va manger les bandes à sa première rencontre de la saison.

– Les Lions de Trois-Rivières seront-ils meilleurs que le Canadien de Montréal (au niveau des cérémonies d’avant-match) ?

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