Jeux olympiques : Maxim Lapierre sait ce que les « joueurs de remplacement » vont vivre

Maintenant qu’on sait que ce ne sont pas les joueurs de la LNH qui participeront aux Olympiques, on comprend clairement que le Canada ne sera pas aussi fort que certains autres pays. Après tout, le Canada fait partie des pays dont 100 % des joueurs projetés venaient du circuit Bettman.

Il faudra donc se tourner vers d’autres options, vers « des joueurs de remplacement ».

Évidemment, les gars qui seront sur place seront heureux d’y être, mais ils savent aussi qu’ils ne sont pas des premiers choix. Ils vont avoir du plaisir, mais ils savent que amateurs ne voulaient pas forcément les voir.

Et ça, Maxim Lapierre l’a bien résumé à Guillaume Lefrançois. En se basant sur son expérience de 2018, il peut parler de ce que les autres gars vont vivre en 2022 sous les ordres de Claude Julien.

Je suis content d’avoir été aux Jeux olympiques, mais compare un trio Klinkhammer-O’Dell-Lapierre avec Huberdeau-Crosby-MacKinnon, ce n’est pas la même chose.

Même moi, j’aurais aimé que ce soit la vraie Équipe Canada! – Maxim Lapierre

Un gars comme Magnus Nygren, qui chiale parce qu’il est une option de remplacement, devrait prendre exemple sur Lapierre, qui a la bonne attitude. C’est ce que les gars devront faire : apprécier la chance qu’ils auront. Ce sont les Olympiques, après tout.

À moins de voir des jeunes comme Kaiden Guhle participer au tournoi, il est clair que le club ne retiendra pas l’attention comme ça aurait pu être le cas avec des joueurs de la LNH. L’édition canadienne 2022 le sait et devra se motiver comme un club d’expansion, par exemple.

Mais malgré tout, les joueurs pourront difficilement rivaliser avec d’autres pays qui seront moins touchés par l’annonce de la LNH. On pense notamment ici aux Russes, qui vont perdre quelques joueurs, mais pas tous.

D’ailleurs, il faudra considérer les membres de la délégation russe comme des joueurs à surveiller pour le Canada. Ils ont le potentiel de se magasiner une médaille d’or sous les nouvelles conditions.

Pour les gars, ce sera une expérience intéressante malgré tout. Ils devront en profiter afin d’en retirer le maximum puisqu’en 2026, ils ne seront possiblement pas là.

Rappelons, ceci dit, que le Canada avait gagné le bronze en 2018. Rien n’est impossible.

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