Nick Suzuki demeure la nouvelle tendance chez le Canadien de Montréal. L’an dernier, Jesperi Kotkaniemi faisait jaser et cette année, c’est le petit numéro 14 qui s’impose. Suzuki a su bien se développer et accepter ce parcours sans se questionner. Claude Julien l’a greffé sur un deuxième trio en début de saison, mais il s’est vite ravisé en l’envoyant sur la 4, pour son bien personnel. Disons que cette décision était logique et qu’aujourd’hui, elle paie.
Suzuki est tellement bon qu’il pilote en ce moment la deuxième unité, ce qui a poussé Max Domi à l’aile gauche. Ce n’est pas peu dire. Le pire, c’est que tout le monde croyait que KK allait réussir l’exploit réussi par Suzuki, soit de piloter le deuxième trio. L’intelligence de Suzuki fait de lui un joueur spécial, rien de moins. Un total de neuf points, dont cinq buts, en 20 rencontres, c’est très bien pour un jeune qui est en train de «grandir» comme joueur.
@JiCLajoie avec @mariodumont et @VinceDess https://t.co/G9iXl3rFcR
— QUB radio (@QubRadio) November 19, 2019
Mais à qui comparer Suzuki, un joueur doté d’une intelligence « hockey » nettement au-dessus de la moyenne? JiC est justement débarqué au show «Le retour de Mario Dumont», lors de son segment, pour indiquer que Nick Suzuki était un Mike Ribeiro en meilleur. L’avenir nous dira si c’est vraiment mieux parce que Ribeiro, malgré ses frasques hors glace, possédait tout un talent. Suzuki a cet instinct, cette qualité rare. Lajoie croit que Suzuki a planté Domi au poste de centre.
Un peu comme Ribeiro, Suzuki n’a pas l’air de travailler, mais c’est tout le contraire qui se passe dans sa tête. Il n’est pas un Brendan Gallagher qui mange les bandes. Il est Nick Suzuki, qui joue un hockey très cérébral, ce qui lui a permis de se tailler un poste dès cette année et de soutirer la confiance de son entraîneur.
Une belle comparaison au niveau de l’intelligence et du talent brut, mais espérons que Suzuki soit plus «intelligent» loin de la patinoire. Ce qui est le cas au moment de composer ses quelques lignes.