À Montréal, le nombre de défis à relever est grand. Il y a évidemment les défis à relever au niveau hockey – l’équipe n’est pas au premier rang de la ligue et sa dernière Coupe commence à s’effacer de la mémoire collective, après tout – et par rapport à la structure salariale de l’équipe en vertu des gros contrats de l’équipe, mais ce n’est pas tout.
En fait, comme le souligne JiC dans un texte publié ce matin, le Canadien doit se redonner ses lettres de noblesse.
Avant, jouer pour le Canadien était un objectif. Pour tous les petits gars qui grandissaient au Québec, l’objectif d’avoir la chance de vêtir l’uniforme tricolore du Canadien de Montréal était bien réel.
Aujourd’hui? La plupart des jeunes garçons se font dire par leur agent que de jouer pour le Canadien vient avec son lot de pression et avec ses bancs de neige l’hiver. Ils se font donc conseiller de signer ailleurs quand ils en ont la chance.
[OPINION] Un président des opérations hockey, et vite svp! (@JiCLajoie) https://t.co/uDfbZLjPI6
— Le Journal de Montréal (@JdeMontreal) December 7, 2019
Pour l’animateur de TVA Sports, cela se veut un problème qui ne peut pas se régler en un claquement de doigts. Selon lui, il s’agit de la raison pour laquelle le CH devrait considérer l’idée de mettre sous contrat un président des opérations hockey. Son rôle serait notamment de recréer un engouement envers la Flanelle.
Jean-Charles affirme ceci : « Les Leafs de Toronto ont mis un terme à des années de médiocrité en nommant Brendan Shanahan. À Los Angeles, Luc Robitaille est le ciment de l’organisation des Kings. Bientôt, Martin Brodeur régnera au sommet chez les Devils. » À ses yeux, il est clair que Goeff Molson doit s’entourer d’un homme de la trempe de Stéphane Quintal ou de Vincent Damphousse afin de crédibiliser l’organisation.
Évidemment, l’ajout de ce poste couperait des responsabilités à Marc Bergevin puisqu’il aurait maintenant un autre patron et Geoff Molson se délaisserait aussi de certaines responsabilités. Parle-t-on d’une marque de désaveu envers les deux hommes ou plutôt d’une solution qui dépasse le cadre de l’orgueil de tout vouloir faire soi-même?