Nommé DG de l’année dans la LHJMQ il y a moins d’un mois, Jocelyn Thibault a annoncé mercredi qu’il cédait son poste à Stéphane Julien (qui conservera aussi son poste d’entraîneur-chef). Difficile de quitter par une plus grande porte…
Actionnaire du Phoenix de Sherbrooke, Thibault en deviendra aussi le vice-président.
Il avait annoncé ses intentions au conseil d’administration. Son move était réfléchi depuis un bon moment déjà. Depuis plus d’un an, semble-t-il.
L’ancien gardien de but du Canadien a confié cette semaine à La Tribune n’avoir aucun plan professionnel défini pour l’avenir. Il compte investir son temps pour assurer une bonne transition à Sherbrooke… et passer plus de temps avec sa famille et ses amis. Il a aussi prévu faire deux voyages de pêche.
Et si jamais le Canadien appelle pour s’enquérir de ses services, il écoutera. C’est ce qu’il a confié à Sébastien Lajoie (La Tribune).
« Si le Canadien appelle, je vais écouter », affirme Jocelyn Thibault https://t.co/Q5DuslevYB
— La Presse Sports (@LaPresse_Sports) June 12, 2020
Thibault – qui espérait voir sa formation être sacrée meilleure équipe au pays avant la pandémie – souhaite demeurer dans le monde du hockey et même s’il n’a pas de plan précis à moyen terme, il espère encore travailler dans le hockey.
Des rumeurs l’envoient déjà chez les pros, notamment au sein de l’organisation du Canadien de Montréal. C’est du moins ce que Lajoie avance dans son article d’aujourd’hui.
«Je n’ai pas été contacté par le Canadien ni aucune autre formation de la LNH, d’ailleurs. Mais c’est certain que si Montréal me contacte, je vais être certainement à l’écoute […] Je ne suis pas pressé, je vais regarder ce qui va s’offrir.» – Jocelyn Thibault
Il se voit davantage dans la gestion des opérations que derrière un banc.
« Je ne suis pas un entraîneur professionnel dans l’âme […] J’aime le recrutement, et tout ce qui est en lien avec le personnel des joueurs les mouvements de personnel. J’ai développé un côté business du hockey, j’ai un background d’affaires, de gestion sportive, je crois que je me débrouille bien là-dedans et j’ai un intérêt pour ça. Je peux faire du hockey, de l’administration. Quand tu es DG d’une équipe junior, tu touches à tout, c’est une très belle école de hockey pour la formation de gestionnaire.»
Rappelons que Jocelyn Thibault s’est amené à Montréal dans la transaction Patrick Roy. Il n’a jamais pu chausser les patins laissés vacants par le départ du Roy. Pourrait-il faire mieux comme membre de la direction?