Dans le monde du sport professionnel, l’âge finit par rattraper tous les athlètes. On l’a bien vu dans les dernières années chez le Canadien, alors que Carey Price (34 ans) et Shea Weber (35 ans) ont été obligés d’accrocher leurs patins bien plus tôt qu’ils ne l’auraient espéré en raison des blessures.
On peut même parler de Brendan Gallagher qui, à 31 ans, a déjà pris un bon coup de vieux par rapport à ses bonnes années. Et pourtant, 31 ans, ce n’est pas si vieux que ça.
Cela dit, il y a toujours des exceptions. Évidemment, Jaromir Jagr est le premier nom qui vient à l’esprit, lui qui joue toujours chez les professionnels en Europe à l’âge de 51 ans.
Mais dans la LNH, il y en a également un… dont on ne parle pas beaucoup, lui qui évolue à Dallas.
Même s’il a désormais 39 ans (il en aura 40 cet été), Joe Pavelski ne ralentit tout simplement pas. Cette saison, il en est à 39 points, dont 18 buts en 43 matchs. Il aura l’occasion de connaître une 14e saison d’au moins 20 buts (dont cinq d’au moins 30 buts) s’il en inscrit deux d’ici la fin de la saison, mais surtout, il produit encore à un rythme de près d’un point par match.
Pavelski, qui a signé un pacte d’un an pour 3,5 M$ pour la présente saison, est une véritable aubaine pour les Stars, lui qui joue 16:36 en moyenne par match en plus d’être un gros contributeur offensif pour les Stars.
Lors des dernières années, le trio qu’il formait avec Jason Robertson et Roope Hintz était carrément l’un des meilleurs de la LNH, mais depuis un certain temps, c’est Wyatt Johnston qui a pris sa place sur la première unité. Cela dit, ça n’empêche pas le bon vieux Pavelski de continuer à produire, lui qui a inscrit un point à chacun de ses quatre derniers matchs (dont trois buts).
C’est loin d’être mauvais pour le deuxième plus vieux joueur de la LNH. Seul Mark Giordano, qui a eu 40 ans en octobre dernier, le devance à ce chapitre.
Et même si Pavelski prend de l’âge, il a encore le talent pour continuer à produire à un tel rythme. Il est parvenu à éviter les blessures pour la majeure partie de sa carrière, et on peut se demander s’il ne pourrait pas revenir pour une autre saison en 2024-25 (et, surtout, continuer de produire de la sorte offensivement).
Chapeau à Pavelski, vraiment… et on lui souhaite une Coupe Stanley pour ponctuer sa carrière extrêmement sous-estimée.