Le gars mesure 6’2 et il pèse près de 220 livres.
Il a 28 ans (peak) et il a tout pour être un ailier de type power forward efficace et productif.
Tous ses entraîneurs ont vanté son potentiel depuis qu’il joue au hockey.
Il a récolté 30 points en 58 rencontres en 2019-20 (avant que la saison soit suspendue en raison de la COVID-19).
Il a connu du succès dans la bulle torontoise cet été-là.
Il a été l’un des facteurs derrière l’incroyable parcours éliminatoire montréalais l’été dernier, formant un quatrième trio de luxe aux côtés de Corey Perry et d’Eric Staal.
Mais le gars n’offre rien de bon à son équipe cette saison.
Vous aurez deviné que je parle ici de Joel Armia.
Armia n’a inscrit qu’un seul but en 28 matchs cette saison. UN BUT en 28 parties…
Il n’a récolté qu’une maigre mention d’aide à ses huit derniers matchs.
L’ailier finlandais a signé l’été dernier un nouveau contrat de 3,4 millions $ par saison (durant quatre ans). Il y a matière à s’attendre à plus qu’un petit but tous les 30 matchs, genre…
Au moins, Cédric Paquette (toujours aucun point cette saison) parle français touche un salaire d’un moins d’un million $, lui.
OK, mais en quoi est-ce que ça détruit la prémisse de mon argumentaire, ça? Joel Armia n’en donne pas assez. Ni au niveau statistiques ni au niveau effort…
Pas sûr que Jeff Gorton capote sur son gros ailier droit finlandais depuis sa nomination à la barre du département hockey montréalais…
Surtout qu’Armia n’a rien d’un jouer «fast and skilled»…
Rappelons qu’après 15 matchs cette saison, le très énigmatique Armia n’avait qu’une petite passe au compteur. That’s it.
Est-ce également de la faute du coach, Joel? De sa structure? De son système?
Peut-être aurait-on dû offrir un contrat de deux ans à Corey Perry à la place? Peut-être a-t-on misé sur le mauvais cheval après coup?