Joel Armia est un travailleur dans l’ombre. C’est un fait. Le gros ailier droitier du Canadien apporte une facette physique intéressante à l’équipe, tout en étant fiable dans les trois zones. Lorsqu’il a subi une blessure, plusieurs amateurs étaient déçus puisque son rôle enchante. Une facette unique démontre à quel point il est efficace : les revirements versus les revirements provoqués.
Il figure parmi les meilleurs de la Ligue nationale à ce chapitre. Depuis le début de la campagne, il a provoqué 28 revirements, contre 14 créés. Donc, provoquer deux fois plus de revirements que causer des revirements, c’est ÉNORME. Personne ne regarde cette statistique séduisante, mais elle est là noir sur blanc. Regardez chez le Canadien, personne ne peut compétitionner avec Armia à ce niveau :
Si je zieute au niveau de la LNH, Armia est encore l’un des meilleurs. Il se retrouve en lice avec des joueurs comme Ryan O’Reilly (17/55), Mark Scheifele (24/54) ou Travis Zajac (11/39). Armia peut donc se vanter de côtoyer des joueurs élites (O’Reilly et Scheifele) dans une catégorie que les partisans ne regardent pas nécessairement. Pour réaliser à quel point il est fort dans cette facette, ne faites que l’observer pendant un match, vous comprendrez. Zieutez juste lui pendant une partie.
Au compteur, il n’affiche que 12 points en 26 duels, mais sa contribution va au-delà de ces chiffres et grâce à Sébastien Proulx, j’ai pu le prouver avec une statistique précise démontrant son apport.
Donc les grosses fesses de Joel Armia sont imposantes devant un filet adverse, mais sa façon de provoquer des revirements demeure désormais sa qualité numéro un.