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Joël Bouchard ne voulait pas que Ryan Poehling l’aime

Le style de Joël Bouchard derrière le banc est un brin spécial. On sait à quel point le gars est passionné par la game et cela se voit lorsqu’on regarde ses habitudes d’entraîneur.

Pour faire plaisir à un gars comme Joël Bouchard, c’est assez simple. Il te suffit de tout donner sur la glace et d’écouter les consignes. Mais, vous le savez autant que moi que cela n’est pas nécessairement facile pour tous les joueurs, surtout lorsqu’on parle d’un jeune. Pourquoi? Parce qu’il y en a certains qui décident de faire à leur tête en se croyant meilleurs que tout le monde.

Et, vous savez quoi… C’est normal. Ça prend un certain temps avant d’arriver à maturité et de comprendre des choses comme celles-là. J’en suis la preuve vivante.

À Laval, on peut dire Joël Bouchard a bien fait. Il a dirigé le Rocket pendant trois saisons et a cumulé une fiche de 83–67–24.

On parlait souvent du fait que Bouchard était excellent avec les jeunes (il a passé trois ans derrière le banc du Junior de Montréal et de l’Armada de Blainville-Boisbriand à titre d’entraîneur-adjoint, avant de devenir le pilote de l’Armada en 2014-2015) et c’est pourquoi le Canadien a décidé de l’engager.

L’objectif était qu’il aide les kids à se développer de la meilleure façon possible, ce qui n’était pas nécessairement le cas avant. Il a travaillé avec des joueurs comme Jake Evans, Cale Fleury, Michael McCarron, Michael Pezzetta (qu’il a adoré, d’ailleurs), Charles Hudon, Otto Leskinen, Laurent Dauphin, Jesperi Kotkaniemi et Ryan Poehling. Quand on y repense, ce sont tous des gars qui ont récemment goûté à la LNH.

Bouchard était bon avec les jeunes. Du moins, c’est ce qu’on entend lorsque les gars parlent de lui. Le but de l’entraîneur était de les faire grandir… même s’il faisait son tough avec les kids.

Il a parlé de sa relation avec Ryan Poehling lors d’un passage à l’émission «La Poche Bleue le midi», mardi, et n’a pas caché le fait qu’il a été dur à l’endroit du choix de première ronde du Canadien.

Je n’ai jamais voulu qu’il m’aime. Ce n’était pas mon but qu’il devienne mon ami. – Joël Bouchard

Au final, cela aura aidé Poehling à se concentrer sur son jeu. Ce dernier a affirmé cette semaine lors du passage des Penguins à Montréal que Bouchard l’avait grandement aidé à devenir l’homme qu’il est aujourd’hui, ce qui s’avère comme étant de bons commentaires à l’endroit du Québécois.

C’est pour cette raison que l’entraîneur est respecté de ses gars, même si c’est plus difficile par moment.

Et, des fois, c’est ce que ça prend pour faire comprendre le message. On en a l’exemple avec Poehling, lui qui semble avoir trouvé sa niche à Pittsburgh.

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