Depuis quelques jours, Marc Bergevin semble plus disponible que jamais pour répondre aux questions des journalistes. Et pas seulement des questions générales avec des réponses vagues, alors qu’il met cartes sur table et clame haut et fort ses priorités.
Aujourd’hui, c’était au tour des journalistes d’Athlétique Montréal de publier leur entretien avec le directeur général de la Sainte-Flanelle, une entrevue très étoffée qui donne encore des réponses quant aux plans futurs de Bergevin ainsi que des explications reliées à ses agissements durant les dernières semaines.
Après une entrevue de fond avec Marc Bergevin, nos journalistes @MAGodin et @ArponBasu décrivent en détails le virage qu'effectue le Canadien. Avec une banque d'espoirs remplie et un premier choix qu'il met en jeu, Bergevin cherche de l'aide immédiate.https://t.co/rkzEXUOaTK
— Athlétique Montréal (@AthletiqueMTL) October 1, 2020
Il répète à nouveau qu’il n’a pas peur de transiger des atouts pour continuer de bâtir une équipe qui sera compétitive dès l’an prochain. Ce n’est pas nouveau, mais il réitère encore que son choix de première ronde est plus disponible que jamais et il semble vouloir ficeler une grosse transaction pour amener un gros joueur à Montréal.
Ne soyez donc pas surpris si le CH ne parle pas au 16e rang mardi prochain, ou si vous ne voyez aucun espoir enfiler une casquette à l’effigie du Tricolore la semaine prochaine.
Voici son explication entière :
Dans le cas de Joel, j’ai vu que plusieurs équipes avaient un besoin et, avec le nombre de joueurs autonomes qu’il y avait comme cibles chez les défenseurs, j’ai décidé d’être un peu plus agressif – Marc Bergevin
En fait, selon le grand manitou du Canadien, il n’était vraiment pas le seul qui avait Edmundson dans sa mire. Après avoir réussi à le mettre sous contrat, Bergevin affirme que cinq ou six directeurs généraux lui auraient avoué être très intéressés par le défenseur. L’un d’entre eux aurait d’ailleurs voulu faire une transaction similaire, mais aurait été pris de court par la vitesse de Bergevin.
Et après la signature de Joel, il y a cinq ou six équipes qui m’ont communiqué qu’elles regardaient vraiment la possibilité d’aller le chercher le 9 octobre. Une équipe m’a même dit ‘on était prêts à faire ce que tu as fait, mais tu as été un peu plus vite que nous’ – Marc Bergevin
Bref, Bergevin a voulu s’assurer de l’obtenir, et il se devait de le faire de cette façon pour s’assurer de ses services.
On comprend un peu mieux la transaction, maintenant!