Johnathan Kovacevic fait l’effort de parler en français avec les partisans

Passé de sombre inconnu lorsqu’il avait été réclamé au ballottage l’automne dernier, au défenseur le plus actif de l’équipe, Johnathan Kovacevic est une des plus belles surprises chez le Canadien cette année. Il n’est pas le joueur le plus spectaculaire, mais il est très efficace et dans une formation minée par les blessures, il est une des rares valeurs sûres de l’équipe cette année.

Au-delà du joueur, il est surtout une personne bien intéressante. Il y a quelques mois, on a appris que Kovacevic a étudié en immersion française à l’école et qu’il parlait bien la langue de Molière.

Dans une entrevue fort intéressante avec Jean-François Chaumont du Journal de Montréal, l’ancien des Jets a témoigné de son amour pour Montréal. Il a d’ailleurs raconté qu’il aimait bien jaser avec des partisans du CH dans leur langue natale.

Quand je rencontre un jeune partisan francophone, je lui sors quelques phrases en français. Je remarque toujours que les yeux du petit s’illuminent.

-Johnathan Kovacevic

Je tiens vraiment à lever mon chapeau au grand gaillard. Personne ne l’oblige à faire cela, mais c’est le genre de geste qui témoigne énormément de son caractère. 

Parce que malheureusement, on a trop peu souvent vu les joueurs du Canadien faire cela dans le passé. À ce qu’on sache, Carey Price, qui a joué pour l’équipe pendant 15 saisons, n’a jamais appris la langue la plus parlée par les Québécois. Même chose pour Shea Weber et Saku Koivu, qui ont pourtant porté le «C» sur leur chandail.

Au moins, on sent un certain renouveau au sein de l’organisation récemment. On sait que plusieurs joueurs de l’équipe suivent des cours et que Nick Suzuki fait de gros efforts.

Surtout qu’en fin de compte, il s’agit d’une question de respect. La majorité des partisans du CH parlent français et apprendre la langue, ne serait-ce que quelques mots, vaut son pesant d’or.

Et côté politesse/pratique, c’est aussi le minimum lorsqu’on déménage dans une nouvelle ville. Si je déménageais en Suède, j’essaierais d’apprendre le suédois!

Même si Kovacevic ne risque pas de passer toute sa carrière au Québec, ses actions en disent beaucoup pour lui. Il s’agit d’un chic type et malgré le fait qu’il ne soit pas le plus flashy, on se souviendra de lui pour les bonnes raisons.

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