Frank Seravalli ne fait présentement pas bonne figure. Le populaire informateur de la LNH vient de se faire remettre à sa place par l’agent du gardien des Ducks d’Anaheim, John Gibson.
En fait, Seravalli a expliqué lors du balado Nasty Knuckles que Gibson « ne voudrait plus jouer un seul match avec les Ducks ». Voici la séquence en question.
D’après @frank_seravalli, John Gibson aurait demandé son trade tout en déclarant « Je ne jouerais pas un autre match pour les Ducks d’Anaheim ».
Une page de dix ans se tourne pour la franchise!
A votre avis, où pourrait-il être échangé? #FlyTogether pic.twitter.com/imyIARDcN2
— Anaheim Ducks 🇫🇷 (@Anaheim_DucksFr) July 3, 2023
On s’entend que c’est une grosse nouvelle que tous les journalistes sportifs aimeraient dévoiler au public. Sauf que cette fois, ce ne serait pas vrai du tout.
En effet, l’agent de John Gibson, Kurt Overhardt de l’agence KO Sports Inc. a publié un communiqué lundi soir, expliquant que Seravalli a propagé une fausse rumeur et que Gibson reste fidèle aux Ducks d’Anaheim.
— KO Sports, Inc. (@KOSportsInc) July 4, 2023
Ça, c’est de la très mauvaise publicité pour Seravalli.
D’un autre côté, je pense que Seravalli en a probablement un peu trop dit en voulant rapporter la vraie nouvelle. En se fiant au communiqué, on réalise que l’agent de Gibson n’exclut pas la possibilité que son client ait demandé un échange.
La phrase de Seravalli, où il dit que Gibson ne veut plus jouer un seul match à Anaheim était celle de trop.
Les Ducks accordent beaucoup trop de tirs et ne vont nulle part. Gibson en a probablement assez et aimerait bien partir ailleurs, mais pas au point de ne pas jouer un seul match avec les Ducks.
Gibson a souvent dû faire face à des avalanches de tirs, comme le 25 février dernier, alors que les Hurricanes se sont inclinés 3 à 2 face aux Ducks, même après avoir décoché 53 lancers contre Gibson.
Seravalli a toutefois décidé de répliquer sur Twitter, expliquant que la dernière fois que Overhardt l’a accusé de répandre une fausse rumeur, c’était en fait une véritable nouvelle.
Il faut faire attention à ce qu’on dit. La réputation de Seravalli vient d’en prendre un coup et ses sources deviendront peut-être plus réticentes à l’idée de lui donner de l’information.