John Tavares a blâmé les arbitres pour expliquer la défaite des Maple Leafs

D’habitude, c’est à l’automne que les feuilles tombent. Ceci dit, à Toronto, c’est en avril.

Oui, encore une fois, les Maple Leafs et le Lightning nous ont donné un aperçu de l’importance d’une bonne culture d’entreprise dans le cadre du premier match de la série entre les deux équipes, (facilement) remporté par Tampa.

Et pour ça, je vais prendre deux noms en exemple : Corey Perry et John Tavares.

Les deux joueurs, qui sont ironiquement liés dans l’histoire des séries en raison de l’incident de 2021, ont pris un chemin différent pour mener leur équipe vers les plus hauts sommets.

Corey Perry a fait les choses de la bonne façon. Après 20 matchs sans marquer pour finir la saison et après que son trio se soit attiré les foudres de tous, voilà qu’il est redevenu le Corey Perry des séries.

Comment? En marquant un but. En obtenant trois points. En tirant sept fois en direction du filet adverse. En donnant deux mises en échec. Bref, en étant le joueur qu’il doit être.

S’il y a bien quelqu’un qui veut gagner, c’est lui. Après avoir gagné la Coupe Stanley en 2007 et après avoir perdu lors des trois dernières finales de la Coupe, il n’a pas l’intention de perdre à nouveau.

Il mérite de gagner, clairement.

De l’autre côté, John Tavares a quant à lui choisi une manière… différente de faire les choses. Au lieu de prendre le blâme sur ses épaules, il a affirmé que la défaite s’expliquait notamment en raison des arbitres.

Ah oui? Les arbitres ont accordé sept buts, John? Les arbitres ont blessé Erik Cernak et n’ont pas été en mesure de battre les quatre défenseurs restants (Victor Hedman était aussi blessé) du Lightning pour le reste du match?

Est-ce que l’arbitrage était parfait? La réponse est non. Ceci dit, d’affirmer que les décisions des arbitres qui peuvent aller d’un bord comme de l’autre vont (sûrement) au Lightning parce que le club est allé en finale trois fois de suite est… heu… stupéfiant. Qu’il ait raison ou pas n’est pas important : c’est une excuse après une défaite, tout simplement.

Rappelons que Tavares est le capitaine des siens. Est-ce que ceci explique cela?

 

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Je ne sais pas si les Leafs ont sous-estimé le Lightning, qui ne jouait pas du grand hockey depuis deux mois. Je ne sais pas si la douce musique des propos de coach Cooper (il fait ça avec tout le monde en séries) a charmé les Leafs.

Mais clairement, Toronto a prêché par excès de confiance.

Ilya Samsonov est un bon exemple. Après avoir affirmé que tout était meilleur à Toronto (les joueurs, le groupe, les médecins, etc.), il a joué l’un des pires matchs de sa carrière.

Clairement, devant le filet, ce n’est pas mieux à Toronto qu’à Tampa, n’est-ce pas?

Le gardien s’est cependant repris, ce qui est tout à son honneur. Il a affirmé qu’il avait mal joué et au moins, il n’a pas jeté le blâme sur les autres, ce qui est déjà un excellent début.

Mais idéalement pour ses fans, les bottines auraient suivi les babines. Non?

En parlant des fans, il est important de mentionner qu’ils ont abandonné rapidement hier soir et il est difficile de les blâmer. Les Leafs ont été hués en première et en troisième, les fans avaient quitté les lieux.

J’imagine qu’ils voulaient aller voir la fin de match des Blue Jays, un club qui a gagné hier?

Tout ça pour dire qu’il ne faut pas juger une série simplement par un seul match, mais que celui d’hier demeure quand même un gros red flag pour les partisans des Maple Leafs.

Pourquoi?

Parce que ce n’est pas la première fois que les Leafs offrent la même recette en séries. Et même si Cooper mentionne que rien n’est fini (il a raison à 100 %), on dirait que le doute qui s’est installé à Toronto est énorme.

Un bon point de départ serait de toucher à la rondelle au cours des 10 premières minutes du prochain match…

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