Le buzz entourant le possible départ de Steven Stamkos de Tampa Bay a été énorme. Finalement pourquoi celui-ci n’a pas quitté Tampa? Avait-il peur de la pression des marchés canadiens? Préférait-il demeurer dans une région dans laquelle l’impôt épargnait plus ses revenus? A-t-il tout simplement réalisé qu’il était plus heureux en Floride?
Ces questions-là n’ont pas traversé longtemps l’esprit des partisans, à Toronto. Dès la seconde où Stamkos a apposé son nom au bas d’un contrat le liant aux Bolts, tous les regards se sont tournés vers un deuxième sauveur à saveur locale : John Tavares.
Malgré que l’équipe dispose actuellement de trois bons centres (sans compter William Nylander, qui saurait exceller à cette position), les partisans ne peuvent s’empêcher de rêver à cette possible embauche. Disons qu’en misant sur Matthews, Kadri et Tavares au milieu, les Leafs deviendraient automatiquement favoris pour l’obtention d’une Coupe Stanley.
Tout ça est bien beau, mais comment espérer attirer un joueur de cette trempe alors que l’équipe atteint déjà le plafond salarial?
Craig Button a mis le doigt sur une bonne solution : convaincre Tavares de conclure un pacte d’une seule campagne.
Button: Leafs should sign Tavares to a one-year deal: https://t.co/sWyxl0vHNE pic.twitter.com/j8074I868p
— TSN (@TSN_Sports) August 18, 2017
Lou Lamoriello aura presque trente millions de dollars à sa disposition au moment où la superstar atteindra son autonomie. L’année suivante, Auston Matthews et Mitch Marner nécessiteront d’importantes augmentations de salaire. Tavares accepterait-il le jackpot, le temps d’une campagne, pour tenter de rafler les grands honneurs?
Imaginons que Tavares accepte un pacte d’une valeur de 10 millions de dollars. Par la suite, en inscrivant le nom de Nathan Horton sur la liste des blessés à long terme, les Leafs disposeraient de 25,3 millions $ afin de conserver les services de William Nylander, de mettre sous-contrat trois défenseurs de profondeur ainsi que sept autres attaquants, dont potentiellement James Van Riemsdyk.
Mission possible?
Des athlètes comme Kevin Durant ou bien Marian Hossa ont déjà pris des décisions de la sorte afin d’obtenir une chance de réaliser leur rêve…
Tout est possible!