Pierre-Luc Dubois a beau répété publiquement que ce n’était ni à cause des négociations difficiles de l’entre-saison ni à cause de John Tortorella qu’il avait demandé à quitter Columbus, Jarmo Kekalainen n’en croit pas un mot. Et disons qu’il est bien placé pour connaître la vérité.
En début de semaine, le DG des Blue Jackets a accusé Dubois de mentir lorsqu’il confie publiquement que les négos n’ont rien à voir avec son départ. Il a répété qu’il aimerait voir son ancien joueur être franc et transparent en révélant publiquement la vérité sur les raisons de son part.
Hier, c’était au tour de John Tortorella d’avouer qu’il ne s’entendait pas avec Pierre-Luc Dubois. Le courant ne passait pas très bien entre les deux hommes. Rappelons qu’on parle ici d’une relation professionnelle entre un patron de 62 ans et un employé de 22 ans.
On s’en doutait mais jusqu’ici, le pilote des Blue Jackets avait plutôt répété le contraire, ajoutant constamment que c’était à Dubois et non à lui de divulguer les raisons de son départ… et refusant de critiquer son ancien joueur d’impact.
Tortorella a fait cette révélation à Christine Simpson du réseau Sporsnet hier, en marge de la rencontre Panthers vs Blue Jackets (encore une fois perdue par les Jackets).
«Est-ce que Luc et moi avions un conflit? Mets-en qu’on avait un conflit!» – John Tortorella
Tortorella a clamé qu’il ne regrettait rien et qu’il agirait de la même façon si tout était à recommencer. Il trouve les athlètes softs de nos jours.
Il a (sans surprise) également refusé de prendre la blâme pour le départ de Panarin, Bobrovsky, Dubois et Duchene au cours des dernières années.
Puisqu’il est question de Dubois, Elliotte Friedman a confié hier que le jeune Québécois avait refusé un contrat d’environ 64 millions $ sur huit ans durant l’entre-saison. Soit son désir de quitter l’organisation existait déjà, soit il croit valoir plus que 8 millions $ par saison. Pourquoi pas les deux?