John Tortorella fait fi des loi non écrites

John Tortorella est l’un des meilleurs dans sa profession. Un entraineur qui, oui, dirige son équipe d’une main de fer, mais demeure à l’affût, qui pense en-dehors de la boîte pour innover.

Dans les dernières semaines, il a décidé de donner une nouvelle directive à ses joueurs lorsqu’ils ont l’avance d’un but : quand le filet est désert, de tirer pour marquer, même s’ils n’ont pas dépassé la ligne rouge. Peu importe le risque.

En quoi sa commande a surprise sa bande? C’est qu’en cas d’échec pour marquer, le jeu s’arrête vu un dégagement refusé. Le risque de perdre la mise au jeu et de laisser l’adversaire égaliser est donc plus grand.

Un risque que tous les entraineurs seraient furieux de voir être pris par leurs poulains. Tellement que les joueurs n’ont pas besoin de se faire dire de jouer ça safe. C’est une loi non écrite au hockey.

Sauf que Torts est prêt à prendre le risque. Ce qui l’a convaincu, c’est une analyse par un membre du personnel des Blue Jackets qui rapporte que le pourcentage de réussite pour marquer un but à 5 contre 5 est de 0.58%. Ce pourcentage grimpe de façon exponentielle à 18,8% quand le but adverse est désert.

Il a confiance en ses centres pour remporter la mise au jeu et, ensuite, doubler l’avance pour confirmer le gain. Et la commande a plu, entre autres, à Cam Atkinson.

«Je n’ai jamais entendu un entraîneur dire de le faire jusqu’à il y a trois semaines. Je n’aurais jamais osé parce que l’entraîneur aurait été furieux si c’était devenu un dégagement refusé. Maintenant, il nous dit de tirer, je vais le faire tout le temps.» – Cam Atkinson. 

Donc, il y a 3 semaines, Seth Jones a respecté la consigne de son coach et ça a porté fruit.

LA question : est-ce que la consigne va être permanente?

Probablement… À moins que la stratégie ne mène à quelques défaites en peu de temps!

À tout le moins, on ne pourra pas blâmer John Tortorella de sortir des sentiers battus pour maximiser les chances de gain de son club!

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