Johnny Gaudreau : voici les implications hockey pour les Blue Jackets

Dans les derniers jours, la planète hockey a été secouée par le décès des frères Gaudreau. Les deux ont perdu la vie lors d’une promenade en vélo, alors qu’ils ont été happés mortellement par une voiture dont le conducteur était en état d’ébriété.

C’est un événement d’une grande tristesse.

Cela dit, même si on parle beaucoup (avec raison) du plan humain de cette triste histoire, il y a aussi des implications sur le plan hockey dont il faut parler.

Du lot, il y a la situation contractuelle de Johnny Gaudreau, qui avait encore cinq années de contrat à 9,75 M$ par année. La question circule depuis quelques jours quant à savoir ce qui allait advenir de son pacte.

Et dans un texte de Simon-Olivier Lorange (La Presse), on apprend que dans de telles situations, le contrat prend tout simplement fin. C’est donc dire que non, Gaudreau ne figurera plus sur la masse salariale des Blue Jackets.

Cela dit, la famille de Gaudreau ne se retrouve pas les mains vides pour autant. Il y a une assurance vie pour de telles situations, si bien que la famille touchera quand même de l’argent.

On s’entend que la famille aurait préféré ne jamais devoir toucher cet argent, mais il y a au moins un filet de sécurité.

La question, maintenant, c’est de savoir si les Blue Jackets seront en mesure d’atteindre le plancher salarial. Le décès de Gaudreau et l’échange de Patrik Laine fait en sorte que la masse salariale de l’équipe a diminué d’environ 18,5 M$ dans les dernières semaines, si bien qu’on se retrouve très près du plancher.

On peut se demander si la ligue donnera une exemption aux Blue Jackets dans les circonstances, mais sinon, le club pourrait devoir signer un ou deux joueurs autonomes pour arriver au plancher.

Évidemment, ce sont des questions auxquelles Don Waddell aurait préféré ne jamais avoir à répondre, mais avec les camps d’entraînement qui approchent, il y a des décisions hockey qui doivent être prises.

Ça fait (malheureusement) partie de la business.

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