Avertissement : Cet article ne se veut pas un acharnement ou un acte de mauvaise foi envers Jonathan Drouin. SVP, le lire au complet avant d’arriver à une telle conclusion.
Richard Labbé a livré ce matin dans La Presse une chronique sur Jonathan Drouin… une chronique dont la ligne directrice est la suivante : Drouin est sur le troisième trio de l’équipe présentement (Suzuki est deuxième ailier droit), ce n’était fort probablement pas ça le plan… et il n’est pas très souriant dans le vestiaire.
Visiblement, Drouin n’achète pas le discours public de son coach qui répète qu’il n’y a pas de trio 1, 2 et 3. Il reconnaît que les trois joueurs offensifs ayant connu le plus de difficultés durant le camp préparatoires sont jumelés sur un trio qui est loin d’être un trio de choix.
Vous pouvez lire ou pas le texte de Labbé. C’est à votre discrétion.
Jonathan Drouin avec le troisième trio https://t.co/nXIpOjERMJ
— La Presse Sports (@LaPresse_Sports) October 2, 2019
Mais un passage de cet article mérite d’être cité ici :
Le jeune attaquant québécois s’est présenté en vitesse à la portion du vestiaire ouverte aux médias, hier. Il a brièvement répondu à quelques questions en anglais, avant de refuser de répondre aux questions en français quelques instants plus tard, pour mieux repartir loin des micros et caméras.
Peu importe la situation et peu importe ce qu’il pense dans son for intérieur, un athlète québécois francophone comme Jonathan Drouin ne peut pas se permettre de favoriser les journalistes anglophones… et d’ignorer ensuite les francophones. Sous aucune considération.
La semaine dernière, Drouin s’est mis les pieds dans les plats lui-même lorsqu’il a décidé de répondre de façon sèche et bête aux journalistes francophones après un entraînement. Ce faux pas a été repris par tous les médias québécois, francophones comme anglophones.
Même que certains journalistes anglophones ont été très hard avec le petit Québécois… osant même affirmer qu’il n’aurait pas droit à toutes ces chances-là s’il ne parlait pas la langue de Molière.
Or, parler aux journalistes anglophones, mais ignorer leurs collègues francophones, c’est une mauvaise histoire, ça. Une histoire qui a de quoi faire frissonner Réjean Tremblay lorsqu’il apprendra ça en débarquant de sa Harley.
Il est en train de s’installer un malaise Jonathan Drouin alentour du Canadien et visiblement, le principal intéressé ne fait rien pour le faire disparaître, ce malaise.
À lui de se mettre à faire sa job (pour laquelle il est payé très cher, rappelons-le) comme il se doit, autant sur la patinoire qu’à l’extérieur de celle-ci. Les partisans, les journalistes, ses patrons… bref, tout le monde ne souhaite que ça. Et tout le monde l’encourage à retrouver le droit chemin, celui qui lui offrira des points et des sourires. Le Québec est derrière lui.
Je m’attends à voir Drouin connaître tout un match demain soir en Caroline. Pourquoi? Parce qu’il ne le fait pas demain, après tout ce qui s’est passé au cours des derniers mois, je ne sais pas quand il sera en mesure de le faire…
Je me dis toujours que le talent finit par ressortir. Et du talent, Drouin en a à revendre!