Jonathan Drouin : découragé de ses ailiers?

C’est facile de comparer les points récoltés par Mikhail Sergachev, qui a amassé cinq points en avantage numérique, qui a le luxe d’évoluer avec les deux meilleurs pointeurs du circuit et qui est dans un environnement très différent de celui de Montréal. Sergachev peut compter sur des coéquipiers élites afin de grandir comme joueur de hockey.

Plus au nord, à Montréal, on peut ouïr quelques murmures au sujet du magicien aux mains vives, Jonathan Drouin. Un compteur qui affiche les chiffres suivants ; trois buts, 10 mentions d’aide en 19 rencontres, ce n’est guère impressionnant pour certains. Malgré ce début mitigé, il est un joueur magistral doté d’un hockey sense phénoménal et muni de mains incroyablement souples.

Le numéro 92 met souvent à exécution toutes ses belles qualités, mais il semble parfois démoralisé. Surveillez son non verbal et ses épaules lorsqu’il réalise une manœuvre époustouflante et que l’un de ses ailiers n’est pas en mesure de conclure l’introduction de grande qualité de Jo Drouin.

Mike Bossy l’a d’ailleurs souligné sur la chaîne TVA Sports :

« Je vois que Jonathan Drouin est parfois découragé. Il fait de belles passes, mais ses ailiers ne sont pas capables de marquer des buts. »

Son nombre de buts n’est certes pas impressionnant, mais Drouin demeure un passeur de haut niveau qui doit avoir un Steven Stamkos comme coéquipier afin de compléter ses pièces de jeu découper avec beaucoup de précision. De plus, je ne le sens pas confortable sur un siège qui ne lui appartient pas.

Pourquoi ne pas tenter une nouvelle expérience? Comme celle-ci, par exemple!

Shaw comme deuxième centre… ça nous fait friser, mais avons-nous d’autres options à Montréal? À ce point-ci, Claude Julien se doit peut-être de tenter cette expérience.

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