Le retour de Jonathan Drouin avec le Canadien pour la saison 2021-22 est un gros plus pour l’équipe. Lorsqu’il est à son meilleur, Drouin est le meilleur fabricant de jeu de cette équipe (quoique Nick Suzuki commence à s’inviter dans la discussion à ce niveau) et il peut être un élément offensif très intéressant.
Si vous doutez de cette affirmation, regardez la production de Josh Anderson (qui a fréquemment été son compagnon de trio) l’an dernier avant le départ de Drouin et après. On parle carrément de deux mondes différents.
Drouin s’inscrira donc parmi une liste d’ailiers à Montréal qui ne manquent pas de talent, une liste dans laquelle on retrouve des gars comme Cole Caufield, Tyler Toffoli, Josh Anderson, Brendan Gallagher, Mike Hoffman et Joel Armia, entre autres.
Et en raison de tout ce talent, Martin McGuire croit donc que le Québécois devra se battre pour obtenir un poste sur le top-6 de l’équipe.
Selon Martin McGuire, Jonathan Drouin va devoir se battre pour obtenir une place dans le Top-6 à l’attaque des @CanadiensMTL. ➡ https://t.co/vquD8TYHsV pic.twitter.com/8le5wXxxSM
— 98,5 Sports (@985Sports) September 11, 2021
En gros, McGuire affirme que même si le CH sait ce que Drouin peut apporter, il devra quand même prouver qu’il mérite plus sa place sur un top-6 que les autres ailiers de l’équipe.
Visiblement, il ne semble pas croire au projet de tenter de ramener Drouin au centre, qui commence à ressembler à un projet qui va mourir de sa belle mort.
En date d’aujourd’hui, le seul ailier qui semble avoir son billet pour le top-6 de façon garantie est Cole Caufield, notamment en raison de sa chimie avec Nick Suzuki. Pour le reste, votre prédiction vaut la mienne au niveau des trios qui seront envoyés dans la mêlée le 13 octobre prochain, à Toronto.
Personnellement, j’aimerais voir Drouin avoir sa chance avec les deux jeunes. Non, ce ne serait pas un trio très solide dans sa zone et encore moins solide sur le plan physique, mais le potentiel offensif est beaucoup trop intéressant pour ne pas l’essayer. Or, de façon réaliste, on risque de voir Toffoli ou Anderson être jumelé au duo de jeunes.
Le gros «rival» de Drouin, ce sera probablement Mike Hoffman, qui est l’autre gaucher parmi la liste énumérée plus tôt. Les deux joueurs ont leurs qualités, et ce sera à Ducharme de trancher.
Une chose est certaine, toutefois : pouvoir placer le nom de Jonathan Drouin dans ces discussions à la suite de son départ soudain l’an dernier est une excellente nouvelle qui démontre que le Québécois a repris du poil de la bête.
Et c’est ça, le plus important.