Jonathan Drouin en a plein le casque

Catastrophe. Disaster. Catástrofe. 

Ça va mal, à Montréal. Et ça paraît dans les médias, chez les partisans, dans les bureaux ainsi que dans la chambre. Hier soir, au travers des nouvelles ayant émané à propos de Max Pacioretty, on a eu droit à des entrevues d’après-match assez émotives.

Jonathan Drouin, entre autres, était tout simplement furieux. Le Québécois, qui a mené son équipe en décochant 7 lancers hier soir, n’en peut plus de perdre. Les chances sont là, mais la rondelle refuse tout simplement de rentrer. Toutes les raisons sont présentes pour être en beau maudit, dans les circonstances.

La peine et la frustration qu’on a pu apercevoir dans son visage démontrent à quel point Drouin se soucie du succès de son équipe.

« J’ai pas besoin de connaître la frustration des partisans, je pense qu’on est frustrés dans la chambre, c’est la seule chose qui nous importe. »

Le #92 a aussi répété amèrement que même s’ils possèdent le meilleur gardien au monde, il faut marquer pour gagner. La touche finale ne vient pas, malheureusement, même si l’équipe a tourbillonné autour du gardien adverse.

On aura beau toujours blâmer les journalistes… Écoutez les questions. Il n’y a rien de mal dans tout ça.

Toutefois, on pourrait dire que certains cherchent des poux. Éric Bélanger a décidé de critiquer Drouin puisqu’il était assis devant les journalistes.

Je ne m’embarquerai pas dans cet argument puisque je n’ai jamais été dans un vestiaire de la Ligue Nationale. Mais si ma mémoire ne se trompe pas, un certain Sidney Crosby effectue toutes ses entrevues d’après-match assis sur son banc. Et personne ne se plaint.

D’ailleurs, Jordie Benn a également été tranchant, après la rencontre.

Au départ speechless, comme on dirait, Benn a expliqué qu’ils étaient plus durs envers eux-mêmes que les partisans le sont.

« Je pense que tout le monde en a assez, à ce point. Si tu n’en avais pas assez avant, il y a quelque chose qui ne va pas avec toi. Évidemment, n’importe quel athlète de n’importe quelle ligue déteste perdre. Évidemment, on veut gagner pour nos partisans et pour notre équipe, et c’est un honneur de porter ce chandail. On est tannés, maintenant. Ils [les partisans] vont exprimer comment ils se sentent, mais je pense qu’on est plus durs envers nous-même que n’importe qui peut l’être. Ils peuvent dire ce qu’ils veulent… Je ne peux pas mettre un mot là-dessus. Mais on est définitivement écoeurés dans le vestiaire, c’est certain. »

L’ambiance est assez déprimante, c’est le cas de le dire. Et la moitié de la saison n’est même pas arrivée, encore.

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