Le séjour de Jonathan Drouin à Montréal est, comment dire… un brin rocambolesque.
Les partisans détiennent une relation amour/haine avec le numéro 92 du Tricolore, et ce, pour plusieurs raisons. Je ne pense pas nécessairement avoir besoin de vous les nommer, d’ailleurs.
En termes de stats, Drouin n’a connu que deux saisons au-dessus de la barre des 50 points depuis son arrivée en ville à l’été 2017, après avoir été acquis du Lightning de Tampa Bay en échange de Mikhail Sergachev.
Pour certains, il n’aura jamais répondu aux attentes. Parce que oui, les attentes étaient très élevées à son endroit lorsque l’annonce de la transaction a eu lieu il y a cinq ans.
On peut en retenir, des choses, du parcours de Drouin à Montréal. La pression des médias, ses nombreuses blessures, ses problèmes de santé mental…
Sera-t-il de retour avec l’équipe l’an prochain? La question demeure sans réponse pour le moment. Drouin pourrait en être à ses derniers milles à Montréal… et il le sait très bien.
Voici ce qu’il avait à dire, questionné sur le sujet par La Presse plus tôt ce matin, à la cinquième édition de son tournoi de golf au club Le Mirage :
C’est la réalité des choses […] C’est quelque chose que je ne contrôle pas. La seule chose que je peux contrôler, c’est d’avoir une bonne année pour moi et pour l’équipe. Mais oui, il y a de bonnes chances que ce soit ma dernière année. – Jonathan Drouin
Le Canadien | Jonathan Drouin sait qu’il disputera peut-être sa dernière saison à Montréal https://t.co/8tqcAFHjkT
— La Presse Sports (@LaPresse_Sports) August 30, 2022
Je ne sais pas pourquoi, mais ça m’attriste un peu de le voir parler comme ça.
J’ai toujours été un défenseur de Jonathan Drouin, même si j’ai pogné les nerfs une couple de fois dans mon salon en regardant les matchs du CH.
Cet homme en a mangé des coups de Sherwood dans les cinq dernières années, la plupart venant des internautes, des journalistes et des partisans de l’équipe. Et personne ne mérite ça dans la vie de tous les jours.
Je lui souhaite personnellement de rebondir cette année pour qu’il puisse signer un beau contrat l’an prochain, que ce soit à Montréal ou ailleurs. Soyons heureux pour le gars, une fois pour de bon.
Allez, Jo!