Jonathan Drouin n’est pas l’homme que nous attendions tous quand, un bel après-midi de juin 2017, il a pris le chemin de Montréal. En séries, il a subi énormément – et quand je dis énormément, je veux dire ÉNORMÉMENT – de critiques de tout le monde. Il a été benché par son entraîneur, critiqué par les médias et détruit par les amateurs.
Mais vous savez quoi? À la fin de la journée, Jonathan Drouin est tout de même au premier rang chez les pointeurs du Canadien de Montréal en séries.

Oui, Drouin est à égalité avec Shea Weber (un défenseur) et Nick Suzuki (une recrue). Ceci dit, quand on prend le temps de pousser l’analyse un brin plus loin, on se rend aussi compte que l’attaquant #92 joue moins souvent que ses compagnons.
Un gars comme Shea Weber joue 25:21 par match et Suzuki, 18:58. Drouin? 15:48.
Il est donc, sur une tranche de points/60 minutes, le meilleur du Canadien.
Vous ne vous attendiez pas à ça, hein? Moi non plus, d’ailleurs.
Il fait toutefois mieux que les Phillip Danault, Joel Armia, Max Domi et Tomas Tatar de ce monde.
Il est, dans les faits, un marqueur de 50 à 60 points… pris avec des attentes de joueur vedette.
J’ai reçu beaucoup de message depuis hier , Jonathan Drouin est un joueur de 50/60 points par saison. Il offre exactement ceci aux Canadiens. Oui, il manque de constance mais cette réalité affecte beaucoup de joueur aussi dans la ligue. Faites le tour de la ligue. pic.twitter.com/BNZl6r5Ikh
— TheTender1987 (@thetender1987) August 20, 2020
Sa sortie de demain soir en dira long. Est-ce que Drouin pourra se lever en l’absence probable de Brendan Gallagher? Ira-t-il chercher la fameuse constance qui ferait de lui un joueur sur lequel on peut compter?
Ça reste à voir. Bien des signes pointent vers un non, mais ne le sortez pas trop vite de l’équation.