À Montréal, Jonathan Drouin ne l’a pas eu facile. Il n’a pas été l’ombre d’un gars qui a été échangé contre Mikhail Sergachev.
À ses trois dernières saisons à Montréal, il n’a marqué que 10 buts. C’est beaucoup trop peu pour un gars repêché au troisième rang d’un repêchage. Cette année au Colorado, le Québécois a 12 buts. Deux de plus qu’à ses trois dernières années dans la métropole.
Avec l’Avalanche, il a redonné un nouveau souffle à sa carrière, si bien qu’il est dans le top-5 des meilleures aubaines de la LNH. Et parmi les contrats qui ne sont pas des contrats d’entrée, il est premier.
Avec un salaire de 21 710 $ par point (38), il vient au cinquième rang.
Seuls Lucas Raymond, Seth Jarvis, Wyatt Johnston et Quinton Byfield, tous des gars qui ont des contrats d’entrée, le devancent.
Parmi les joueurs ayant des contrats standards, Thomas Novak et Stefan Noesen sont les deux plus proches poursuivants de Drouin et ils sont respectivement payés environ 1000 et 2000 $ par point de plus que l’ancien du Canadien.
Oui, Jo est une belle aubaine, malgré ses creux de vague. Le Colorado lui a donné une chance à 825 000 $ et jusqu’à maintenant, cette signature vaut chaque sou.
Chez le Canadien, c’est Juraj Slafkovsky (950 000 $) la meilleure aubaine. Il se classe au 28e rang de la LNH, lui qui gagne 30 645 $ par point. Nick Suzuki et Cole Caufield sont au 326e et 414e rang, eux, mais c’est comprenable en raison de leur gros contrat.
Et avec 15 points (et un salaire de 863 333 $), Kaiden Guhle est au deuxième rang du CH, au 105e rang du circuit Bettman.
Un seul joueur montréalais dans le top-100, donc.