Jonathan Drouin demeure un petit garçon électrisant qui a maturé énormément lors des dernières années. Il n’est plus l’ado de 17 ans que j’ai côtoyé jadis lors d’un tournoi À bout de souffle. Sa présence devant les lentilles demeure plus « naturelle » et le jeune homme n’a pas tendance à se cacher afin de fuir la réalité.
D’ailleurs, Arpon Basu, du site The Athletic, a jacassé avec la nouvelle coqueluche du Canadien de Montréal et celui-ci a été franc et authentique. Le numéro 92 est pleinement conscient que son absence de production est un problème pour le bleu-blanc-rouge en ce moment.
Had a chance to sit down with Jonathan Drouin today and he's fully cognizant that his lack of production is a problem for the Habs right now: https://t.co/tS5amd8eyZ pic.twitter.com/4f5nNNL0ql
— Arpon Basu (@ArponBasu) November 25, 2017
Un vrai leader, n’est pas ça? Il prend ses responsabilités, il s’assume et il va droit au but sans passer par Paris pour se rendre où il souhaite aller. Il n’a certes pas le début de campagne qu’espérait Marc Bergevin, Claude Julien et le restant du navire, mais au moins, le principal intéressé ne s’enferme pas dans la garde-robe afin de se cacher de la réalité. Même si son orgueil est atteint, à cause des prouesses de Mikhail Sergachev à Tampa, il reste debout.
Le compteur de Jo Drouin monte aussi rapidement que la voiture de ma mère plus souvent stationné chez elle que sur la route. 13 points, dont seulement trois maigres buts, en 22 matchs. L’offensive du Canadien somnole et c’est Jonathan Drouin qui tient la manivelle. Sa responsabilité est d’exécuter deux ou trois tours de magie, de réchauffer le Centre Bell et de récolter des points de façon constante afin que son club se positionne en meilleure posture.
Toutefois, à sa défense, son potentiel ne peut être maximisé s’il demeure le premier centre de cette formation. Ça demeure l’opinion de plusieurs personnes avec qui j’ai jasé récemment, dont un ancien entraîneur-chef de la LHJMQ.