Âgé de 33 ans, les belles années de Jonathan Quick sont peut-être (on dit bien peut-être) derrière lui. Au courant de l’apogée de sa carrière, le cerbère américain aura quand même remporté deux fois la Coupe Stanley et mis la main sur le Trophée Conn-Smythe en 2012, après un parcours éliminatoire sans faille.
Par contre, Quick est sur la pente descendante. L’an dernier, il s’est effondré de façon retentissante en ne remportant que 16 de ses 46 rencontres disputées, cumulant un taux d’efficacité horrible de 0,888 et une moyenne de buts accordés par match décevante de 3,38.
Malgré tout, c’est lui qui a obtenu la majorité des départs du club. On s’entend qu’il a quand même un nom dans le circuit Bettman et qu’il a le respect de son organisation. Est-ce que ses chiffres représentent son talent? Non. Sont-ils pour autant acceptables? Non.
Même s’il est encore sous contrat pour quelques années, tout pourrait toutefois changer l’an prochain. L’organisation n’a pas été gênée de donner plusieurs départs à Jack Campbell (10-14-1 – 0.928 – 2.30) qui fait déjà mieux que Quick. Mais au-delà de ça, il y a aussi l’espoir Cal Petersen (5-4-1 – 0.924 – 2.61) qui a impressionné à ses débuts dans la LNH – les Kings mettent la table.
ICYMI, when the #LAKing re-signed Cal Petersen, they inked much more than a mere back-up for Jonathan Quick #THW https://t.co/kbdyAQSZmD
— Ryan Szporer (@rszporer) July 21, 2019
Au final, tout est en place pour trouver un nouveau gardien partant pour la franchise, à moins d’un réveil miraculeux de Jonathan Quick. Après tout, il a été embêté par des blessures.
Ce dernier gagnera 5,8 millions de dollars par année pendant les quatre prochaines saisons, faisant de lui un contrat très difficile à avaler pour les Kings. Ceux-ci doivent malgré tout espérer qu’il soit en mesure de rebondir pour que son contrat soit échangeable ou encore qu’il réussisse à aider l’équipe comme il le faisait auparavant.
On devrait en savoir plus sur cette situation au camp d’entraînement de l’équipe.