Jordan Binnington : on y a toujours cru

Avant de me lancer des pierres : oui, mon titre se veut une blague.

Parce que non, on n’a pas toujours cru à Jordan Binnington au cours de ce tournoi. Moi le premier, j’ai eu la critique facile envers ce gardien des Blues qui avait obtenu la confiance de ses patrons.

Et disons que quand il a donné ses premiers buts aux Américains, je me suis dit qu’il y avait des chances que le Canada l’échappe.

Mais heureusement pour les dirigeants, qui ne devront pas vivre ce matin l’affront de voir 40 millions de Canadiens jouer à «voici qui aurait été un meilleur choix pour Team Canada» publiquement, Binnington s’est levé.

Contrairement à Connor Hellebuyck, qui a la réputation de ne pas se lever dans les moments importants…

Jordan Binnington, qui a gagné la Coupe Stanley en 2019 contre Boston (tiens, tiens), a été extraordinaire en prolongation. Je ne pensais pas qu’il avait ça en lui à ce point-là, mais il s’est levé.

Et ce matin, il mérite notre respect.

Ce matin, on ne parle donc pas de l’hymne national canadien ou de honte au pays : on célèbre la victoire contre les Américains. Et Jon Cooper doit être soulagé, en tout cas.

Cooper est le seul entraîneur du tournoi qui n’a jamais changé de gardien. Et ce, même si à chaque match, bien des amateurs voulaient que ça arrive et qu’Adin Hill prenne le filet.

Mais Cooper a cru en son gars en disant qu’il était son homme pour le tournoi.

Et hier, de les voir célébrer ensemble après le match, ça a donné des images fortes. Après tout, Cooper lui a donné confiance et les résultats ont payé. Le coach savait ce qu’il faisait, en tout cas.

S’il avait échappé le match, cela aurait donné des arguments à ceux qui veulent voir Logan Thompson l’an prochain, aux Olympiques. Mais en ce moment, le favori pour garder les buts du Canada en 2026, c’est Binnington.

Ça a le temps de changer, bien sûr, mais…

En rafale

– Ouch.

– C’est drôle, ça.

– À lire.

– Bien fait.

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