Plus tôt cette semaine, nous vous avons expliqué la lacune principale d’Alexander Romanov, le troisième espoir sélectionné par le Canadien au dernier encan.
Alexander Romanov : une question de vitesse → https://t.co/IugcU0677e pic.twitter.com/XyBKnr188E
— DansLesCoulisses (@DLCoulisses) July 17, 2018
La sélection du Russe n’est pas forcément mauvaise. En fait, il est tout simplement trop tôt pour juger de sa qualité…
Le fait est que Romanov n’est peut-être pas un défenseur qui permet à son équipe de jouer à un rythme effréné, puisqu’il éprouve des difficultés en sortie de zone, choisissant de refiler le disque à son partenaire en défensive ou simplement de s’en débarrasser.
Ce n’est pas la fin du monde, mais c’est certainement une lacune à améliorer. Malgré tout, Romanov possède des atouts uniques qui font de lui un espoir extrêmement intéressant…
Et puis ce n’est pas comme si le Canadien éprouvait de la difficulté à déceler la capacité des jeunes défenseurs à effectuer une sortie de zone. Insinuer une chose pareille serait complètement malsain. Surtout que Trevor Timmins a mis la main sur un défenseur qui circule bien le disque au dernier encan, en Jordan Harris.
Contrairement à Romanov, Harris ne possède pas un coup de patin spectaculaire ni une agressivité dont l’adversaire doit se méfier. C’est simplement un arrière intelligent qui se démarque par son calme en sortie de territoire.
Jordan Harris and the continuing search for puck-moving defencemen https://t.co/pzmY1Z4mQK
— 1234 (@Oldaccount3138) July 19, 2018
Le sang-froid du jeune homme dans sa zone est remarquable. Patient, il utilise sa portée et son gabarit afin de s’offrir des secondes importantes qui lui permettent de trouver une ligne de passe pour relancer l’attaque.
Harris n’a pas de lacune apparente ni de forces exubérantes. S’il atteint la LNH, ce sera en pratiquant un style de jeu sobre et efficace.
Passeur intelligent, il peut jouer le chef d’orchestre en avantage numérique, où il repère ses coéquipiers avec facilité. En transition, il n’hésite pas à s’amener comme quatrième homme en contre-attaque, sachant se positionner intelligemment.
L’Américain a également excellé défensivement au prep school, dans un calibre à des années-lumière de la LNH. Pour l’instant, il est difficile de dire si cette qualité de jeu se transposera dans la NCAA, où Harris évoluera au sein des Huskies de la Northeastern University.
Au moins, le nouvel arrière du CH sera épaulé par un excellent gardien là-bas, du nom de Cayden Primeau…