Les partisans du Canadien ont tendance à l’oublier, mais José Théodore a déjà fait partie de l’élite de la LNH. En 2001-2002, alors qu’il était âgé de 25 ans, Théo a remporté le trophée Vézina et le trophée Hart. La saison suivante, Théodore arrivait au camp d’entraînement de l’équipe avec le contrat le plus faramineux de l’histoire des Canadiens de Montréal.
16,5 millions répartis sur trois saisons…
Aujourd’hui, ça semble une aubaine pour le gagnant en titre du Vézina et du Hart, mais à l’époque, c’était tout simplement énorme.
Et ça a eu des répercussions sur la préparation du gardien de but.
Selon les propos rapportés par TVA Sports, Théo aborde les évènements qui ont suivi sa saison exceptionnelle.
— TVASports (@TVASports) September 2, 2021
Selon les propos de Théo lui-même, son état d’esprit avait changé. Il n’était plus aussi motivé qu’avant et honnêtement, je peux le comprendre.
Comprenez-moi bien, un joueur de hockey devrait toujours trouver une façon de se motiver. C’est son travail et il est très bien payé pour être au meilleur de sa forme.
Mais…
Le Canadien de l’époque n’avait pas une excellente équipe. Personne ne s’attendait à les voir remporter un championnat. Il est donc compréhensible qu’un gardien de but, qui vient d’avoir la meilleure saison de sa carrière, qui a remporté plusieurs trophées individuels et qui vient de signer un énorme contrat qui est garanti est une certaine baisse de régime.
C’est la nature humaine.
Maintenant, est-ce que certains joueurs, comme Sidney Crosby par exemple, sont en mesure de faire abstraction de tout cela et reviennent plus fort année après année, peu importe ce qu’ils ont gagné la saison précédente?
Absolument.
Mais on ne peut pas s’attendre à ce que chaque joueur de hockey ait la mentalité d’un Sidney Crosby. Il y a une raison pourquoi ce dernier est le meilleur de son sport, et ce depuis plus d’une décennie, et c’est justement cette capacité à en vouloir toujours plus.