José Théodore veut voir Phillip Danault signer un long contrat (avant la prochaine saison)

Quelle rôle pourrait bien attendre Phillip Danault? Tout le monde a sa petite idée là-dessus.

Avant, c’était simple. Le gars était le centre de premier trio et c’était là qu’il jouait tous les soirs. Avec Brendan Gallagher et Tomas Tuna Tatar, il a formé une ligne efficace.

Mais depuis l’éclosion des jeunes joueurs de centre du Canadien, ce n’est pas simple. Jesperi Kotkaniemi et Nick Suzuki prendront de la place – et Max Domi aussi, s’il n’est pas échangé – et Danault devra accepter de jouer plus souvent hors du top-6.

En parlant des jeunes, sachez que Guy Lafleur a aimé le travail des deux centres, mais aussi de Jo Drouin.

Mais revenons à Danault.

Maintenant qu’il a effectué sa sortie quant à son utilisation, on sait qu’on doit faire attention à la manière dont il sera utilisé. Après tout, il a le gros bout du bâton, lui qui peut simplement quitter dans un an afin de faire la piasse ailleurs.

Bref, ce n’est pas simple.

Cependant, aux yeux de José Théodore, ce l’est : il faut offrir un contrat à long terme à Phillip Danault afin qu’il reste à Montréal. Et ce contrat ne doit pas être signé dans six, huit ou dix mois : il doit l’être d’ici le début de la prochaine saison.

Théo croit que sa meilleure valeur est à Montréal, qu’il a tout intérêt à rester ici. Il n’aura pas le contrat d’un premier centre ailleurs, mais il peut avoir quelque chose d’intéressant ici.

Et je me permets d’ajouter qu’à titre de Québécois, il peut bien jouer ses cartes et faire de l’argent en publicité.

Mais pour ça, il doit accepter que son augmentation de salaire ne sera peut-être pas la plus grosse du monde… et Marc Bergevin, qui adore Danault, devra lui offrir non seulement un beau contrat, mais un entraîneur disposé à lui donner des minutes de jeu de qualité. C’est important pour lui, ça – et avec raison.

Avec les problèmes que le CH a sur la table présentement, régler ce dossier serait une bonne nouvelle. Reste à voir si les deux parties iront de l’avant.

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