Josh Anderson, contrairement à ce que montrent les statistiques, est un joueur très important pour le Canadien. Des joueurs de son style de jeu se font rares dans la LNH d’aujourd’hui.
Le camp d’entraînement est encore jeune, mais il connaît un bon camp jusqu’à maintenant. Il a eu des séquences dans lesquelles il était très impliqué. Alex Newhook et Juraj Slafkovsky – encore une fois, c’est à prendre avec un grain de sel parce qu’il est encore tôt et l’échantillon est mince – semblent être des compagnons de trio taillés sur mesure pour lui.
Les trois se complètent très bien : Slafkovsky a la taille, Newhook a la vitesse et Anderson a les deux.
Mais le 17 n’a pas que des qualités, il a aussi des défauts comme tout le monde. Si vous êtes un fanatique de l’équipe, vous aurez remarqué que Josh Anderson n’a aucune, mais aucune vision périphérique. C’est un cheval. Quand il décide de partir en ligne droite, il part en ligne droite sans freiner, sans déjouer vers la gauche ou la droite.
Et évidemment, ça ne prend pas un athlète de haut niveau pour le trouver prévisible. Et c’est justement sur ça qu’il veut travailler. Anthony Martineau nous a appris cette information tantôt devant le Complexe sportif Bell CN de Brossard.
En 3 saisons avec le CH, Josh Anderson a marqué au rythme de 24 buts par saison (moyenne sur 82 matchs).
Pas vilain. Pourtant, plusieurs ont l’impression qu’il a + que ça en lui.
Ce matin, l’attaquant a justement confié travailler sur une nouvelle approche.
Résumé du jour.❤️ pic.twitter.com/YlgwKR4WwS
— Anthony Martineau (@Antho_Martineau) September 28, 2023
Comme le journaliste l’a souligné, Anderson n’a jamais récolté plus de 13 passes en une saison avec le Canadien. Si l’attaquant de puissance veut améliorer ses statistiques dans cette catégorie, il va devoir apprendre à ralentir le jeu et alimenter ses coéquipiers.
De toute façon, aller mourir dans le coin trois fois sur quatre n’est certainement pas un aspect de son jeu que les entraîneurs aiment. Et cela ne va pas l’aider statistiquement.
Il a beaucoup de qualités, Josh Anderson. Suffit maintenant d’apprendre à tourner sur ses patins, se présenter à tous les matchs et je vous le garantis, Anderson va devenir un joueur doublement plus dangereux. Il est encore sous contrat pour quatre ans avec une clause de non-échange. Il est à Montréal pour y rester, donc.