Joshua Roy : le Canadien doit s’inspirer du développement de Brendan Gallagher

Depuis le début du camp d’entraînement chez le Canadien, Joshua Roy est un joueur qui gagne de gros points. L’espoir québécois démontre qu’il est le meilleur espoir de l’organisation à l’attaque, et clairement, on peut s’attendre à le voir faire partie des premiers rappelés.

En tout cas, il est parmi les plus méritants.

Ceci dit, la congestion à l’attaque en ville fait en sorte qu’il est un peu condamné à débuter l’année à Laval. Contrairement à bien d’autres vétérans, il n’a pas à passer par le ballottage, si bien qu’on doit s’attendre à le voir commencer la campagne dans l’uniforme du Rocket.

Et vous savez quoi? Ce n’est pas une mauvaise chose. Parlez-en à Brendan Gallagher.

Dans sa chronique du jour à Hockey 360, Stéphane Leroux a dressé un parallèle intéressant entre Roy et Gallagher : leur parcours junior et leur rang de sélection font en sorte que globalement, le profil d’espoir des deux gars se ressemble.

On le sait : le développement de Gallagher a été l’une des belles réussites du CH dans les 15 dernières années. Le petit #11 n’était pas nécessairement destiné au succès, mais le club est parvenu à bien le développer et à faire de lui un gros contributeur dans la LNH pendant plusieurs saisons.

Il a ralenti depuis quelques campagnes, certes, mais personne ne peut lui enlever le fait qu’il a connu une belle carrière.

Les deux gars ne sont pas identiques (leur style de jeu est assez différent, on s’entend), mais en étant patient avec Gallagher et en le laissant aller parfaire son jeu dans la LAH, le CH lui a donné les moyens d’atteindre son plein potentiel. Parce qu’au final, le développement d’un joueur n’est pas un sprint, mais bien un marathon.

Je n’ai aucun doute que Roy finira par se tailler une place au sein de la formation du Canadien. Sa progression est marquée depuis le moment où il a été repêché et son excellent camp démontre qu’il n’est pas si loin d’avoir le niveau de la LNH.

Mais si le fait de le laisser peaufiner son jeu en l’envoyant jouer une demi-saison (ou une saison complète) à Laval est la meilleure avenue pour faire de lui un solide joueur dans la LNH pendant une dizaine d’années, laissons-lui la chance d’aller le faire.

PLUS DE NOUVELLES