« Joshua Roy peut avoir l’air nonchalant, mais en réalité, il ralentit la game »

Dans quelques mois, Joshua Roy fera le saut à temps plein chez les pros. Il devrait jouer avec le Rocket de Laval l’an prochain suite à une très belle carrière dans le hockey junior.

Depuis qu’il a été échangé au Phoenix, il a progressé à grande vitesse. Cela lui a permis de jouer à la hauteur d’un premier choix au total (ce qu’il a été dans la Q) et de se placer en bonne position dans l’organisation du CH et chez Hockey Canada.

Mais évidemment, pour le moment, sa concentration est sur les séries de la LHJMQ. Les quatre derniers clubs en vie (Québec, Sherbrooke, Gatineau et Halifax) sont dominants et il sera difficile de sortir de la LHJMQ pour aller à la Coupe Memorial.

Mais Roy fait tout ce qu’il peut pour que ça se fasse. Avec ses 21 points en huit matchs, il est partout sur la patinoire.

Comme on peut le constater dans un texte de Simon-Olivier Lorange (La Presse), il ne joue pas seulement en zone offensive : il réalise aussi des missions défensives pour son entraîneur.

C’est qu’au camp d’entraînement du Canadien, il a compris l’importance de la défensive et il a compris que son talent à lui seul n’allait pas l’amener jusqu’au plus haut niveau.

Ça ne pardonne plus. J’ai besoin de travailler. – Joshua Roy

Parce qu’il a un talent naturel, il n’a pas toujours eu besoin de travailler plus fort que les autres dans ses replis défensifs, par exemple. Mais là, au point où il en est, il se doit de le faire – et il le fait bien.

Mais évidemment, ça s’apprend, tout ça.

Cela fait en sorte que Roy, qui est quand même reconnu en premier pour ses habiletés offensives, peut avoir l’air d’un gars qui ne prend pas soin de son jeu sur 200 pieds en n’étant pas le plus actif sur la glace.

Mais l’un de ses coéquipiers a une théorie par rapport à ça.

Il est très compétitif. Des fois, tu le regardes et il peut avoir l’air nonchalant, mais en réalité, il ralentit la game.

Je n’ai jamais vu une telle vision du jeu, un tel QI. – Ethan Gauthier sur Joshua Roy

Je remarque que les joueurs de talent qui ne sont pas les plus agressifs sont parfois considérés comme soft. Mais clairement, la ligne est mince entre confiance et nonchalance.

Stéphane Julien, son entraîneur, constate justement qu’il joue avec le feu dans les yeux.

Clairement, pour se rendre jusqu’au bout, le Phoenix aura besoin de cette attitude-là. Pourquoi? Parce que, en tout respect pour l’Armada et les Voltigeurs, les Mooseheads seront un client beaucoup plus difficile en troisième ronde.

Et si Roy se rend en finale, ce ne sera pas plus facile.

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