Repêché tardivement par le Canadien l’an dernier (150e au total), Joshua Roy est rapidement devenu un des espoirs les plus en vue des partisans du Tricolore.
L’ancien premier choix au total dans la LHJMQ a connu une saison exceptionnelle. Ses 51 buts et 119 points en 66 matchs ont fait de lui un des joueurs les plus dominants du circuit Courteau. En séries, il a poursuivi ses ravages, alors qu’il a inscrit 23 points en 11 rencontres.
Le parcours du Phoenix de Sherbrooke s’est malheureusement terminé en demi-finale, mais il s’agit d’un mal pour un bien. En effet, en raison de l’élimination de son équipe, il a eu la chance de se joindre au Rocket de Laval (tout comme Riley Kidney).
Mais le club-école du Canadien est rempli de profondeur et compte sur de nombreux vétérans. Lors de leur présent parcours éliminatoire, une réelle chimie est en train de se bâtir entre les Lavallois. Percer l’alignement serait tout un exploit.
Mais il semble que Roy soit en train de se rapprocher de cet objectif. Aujourd’hui, il participait à son premier entrainement avec le Rocket et il l’a fait aux côtés des joueurs réguliers.
Joshua Roy s’est entraîné aux côtés de Jean-Christophe Beaudin et Devante Smith-Pelly au sein du 5e trio.
C’est la place habituellement occupée par Kevin Roy, qui lui, remplaçait Brandon Gignac au sein du 2e trio.
Gignac est malade ce matin @RocketLaval @RDSca
— Patrick Friolet (@PFrioletRDS) June 3, 2022
Cela est une autre preuve de la progression de celui qui portait le numéro 41 aujourd’hui, puisque Riley Kidney lui, qui avait été repêché en deuxième ronde l’an dernier, ne s’est pas intégré à ce groupe.
Selon Houle, il y a des chances de voir Roy affronter les Thunderbirds de Springfield:
Il a une chance de jouer, peut-être pas demain, mais peut-être dans une couple de matchs. Il faut qu’il ait des pratiques avec notre équipe pour qu’il se sente confortable.
Il n’y a donc aucune garantie de le voir jouer, mais ce que l’on voit pour l’instant est encourageant. Les entraineurs du Rocket de ne lui aurait pas offert cette chance s’ils ne croyaient pas en lui.
En affrontant le club-école des Blues, le Beauceron donnera une meilleure idée à à l’état-major du Canadien et aux partisans de quel bois il se chauffe.
Le calibre dans la LHJMQ n’est pas le plus fort, mais ce que Roy a accompli cette année à 18 ans est tout de même très impressionnant. Cependant, s’il réussit à se démarquer face à des adultes, dans des matchs éliminatoires très importants, il gagnera encore plus de confiance en vue de son arrivée au camp d’entrainement du Tricolore à l’automne.
Malheureusement pour lui, il n’est pas éligible à jouer dans la Ligue américaine l’an prochain. C’est donc LNH ou LHJMQ pour lui l’an prochain.
Mais avec un bon camp, il pourrait disputer quelques parties dans la grande ligue l’an prochain et retourner à Sherbrooke par la suite.
Qui sait, le jeune homme pourrait peut-être même brouiller les cartes et gagner un poste à Montréal. Les chances que cela arrive sont toutefois plutôt minces…
S’il parvient à jouer quelques matchs intéressants en séries avec Laval, à se tailler une place au sein d’équipe Canada pour le prochain Championnat mondial junior et à dominer encore plus la LHJMQ l’an prochain, il se démarquera comme un des espoirs de premier plan du Canadien.
Rappelons que le Rocket disputera le premier match de sa demi-finale samedi soir à Springfield.