Jouer pour .500 dans la LNH d’aujourd’hui n’est plus suffisant

Un lecteur nous a partagé une donnée très intéressante au sujet des équipes et du pourcentage de victoires de celles-ci. Vous savez la fameuse barre psychologique des .500? Eh ben dites-vous qu’en 2018, cette statistique est erronée. Désormais, jouer pour .500 n’est plus suffisant et loin de là. Jouer pour «50%» ne veut plus dire accéder au bal printanier. Avec les défaites en prolongation et en fusillade, ça fausse tout. Ce n’est plus un «vrai» .500 à proprement dit. En réalité, une fiche de 9-9-5, se traduit ainsi : 9 gains et 14 revers. Puisque les cinq revers sont en «surtemps» ils ne font pas partie du calcul qui donne .500 (9-9). Vous me suivez?

https://twitter.com/pl_arseneau/status/1063315112197570560

Dans l’Est, la parité est très bien installée puisqu’une seule équipe (Red Wings de Detroit) ne joue pas pour .500… Les Penguins, qui sont dans la cave de la conférence de l’Est, si nous classons les équipes par conférence, ont 7 victoires et 7 revers (en plus de 3 en prolongation ou fusillade).

Du côté de l’Ouest, la parité est beaucoup moins présente. Il y a des équipes très fortes et des formations plutôt mauvaises, on a qu’à penser aux Kings de Los Angeles ou aux Knights de Vegas, qui ne brillent pas du tout cette année. Les Kings, même avec un nouveau pilote, ne parviennent pas à atteindre ce fameux .500.

La saison passée, en 2017-18, six formations de l’Est ont conclu la campagne sous cette barre psychologique, dont le Canadien. À l’Ouest, on parle plutôt de quatre équipes : Edmonton, Chicago, Vancouver et l’Arizona.

Au final, tout ça pour expliquer que le plateau des .500 n’est probablement plus une statistique utilisée par les entraîneurs. Le plateau est désormais le wild card.

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