Jouer pour Mike Babcock, c’est aussi vomir d’anxiété : l’expérience de Frankie Corrado

Le nom de Mike Babcock est toujours aussi polarisant dans le monde du hockey. L’ancien entraîneur, qui avait une belle réputation avant de débarquer à Toronto, est rapidement devenu le visage des entraîneurs qui intimident les joueurs.

L’histoire de «la liste de Mitch Marner» quand ce dernier est arrivé à Toronto, soit quand le coach lui a fait faire une liste pour classer l’effort de ses coéquipiers et qu’elle a été dévoilée publiquement, en est un bon exemple.

On peut aussi y ajouter son manque de classe envers bien des joueurs.

Tout ça pour dire que l’entraîneur, même s’il a vu les portes de la LNH se refermer quand son mandat à Columbus s’est abruptement terminé dans les derniers mois, a une mauvaise réputation.

Et ce, même si plusieurs personnes dans le milieu lui parlent derrière les portes closes.

Parce qu’on sent qu’il ne reviendra plus, il est plus facile de se lever et de dénoncer les comportements de l’homme de hockey. C’est ce que bien des gens font dans l’anonymat.

Mais c’est aussi ce que Frankie Corrado n’a pas eu peur de faire en se nommant. Dans un papier publié sur le site The Athletic, l’ancien joueur des Maple Leafs a partagé son expérience.

En gros, le joueur raconte qu’il était tellement anxieux autour de Babcock qu’il avait des crises de panique et qu’il vomissait. Cela ne lui était jamais arrivé avant pour des causes reliées à l’anxiété.

Babcock refusait de lui laisser sa chance et il le faisait poireauter quand venait le temps de le rencontrer. Il lui demandait aussi discrètement d’aller en avant de la file pour les exercices sur la glace et il prenait donc la place des vedettes. Cela créait un malaise.

Aux yeux du joueur, Babcock voulait créer un malaise et jouer dans la tête de ses joueurs. Et dire qu’à la base, avant de le connaître, Corrado était content de se retrouver sous Babcock…

Les témoignages qu’on retient d’un peu tout le monde, c’est que Babcock ne traitait pas les joueurs comme des humains. Cela lui aura coûté sa réputation.

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