Joueur d’un point par match : voir Kent Hughes éviter la question a fait réagir

Je ne sais pas si vous avez écouté le point de presse de Kent Hughes, qui s’est livré aux médias concernant quelques sujets d’actualité du Canadien. Parmi ceux-ci? Le plan à la date limite.

Mais on sait que le CH, au-delà de la date limite, devra ajouter de l’attaque à long terme.

Et ça, le DG est au courant. Il est conscient du fait qu’un jour, il faudra ajouter de l’attaque en passant par le surplus de défenseurs qu’il y a en ville. Si la bonne offre est sur la table, il est à l’aise avec le fait de le faire.

Le DG a dit clairement vouloir ajouter du talent à l’attaque. Ce n’est pas une surprise.

Ceci étant dit, alors qu’il a été questionné sur le fait que le Canadien n’a pas eu de gars qui était à un point par match depuis Alex Kovalev, le DG n’a pas semblé en faire une priorité. Et ce, même si toutes les autres équipes (sauf Vegas et Seattle) en ont eu au moins un depuis l’époque Kovalev à Montréal.

Pire : le DG a évité la question.

Après avoir mentionné que ça semblait important en ville, le point par match, il a affirmé que ce n’était pas la seule donnée pour analyser le niveau de production d’un joueur.

Rapidement, il s’est mis à parler du fait qu’il y a des gars comme Patrice Bergeron (son ancien client) qui sont bons sur 200 pieds et qui n’ont pas besoin d’obtenir un point chaque soir pour avoir de l’impact.

À ses yeux, Bergeron est un hall of famer et il rendait les autres meilleurs.

Évidemment, personne ne doute de ça. Mais le problème, c’est que des David Pastrnak, ça produit avec n’importe qui… et des Patrice Bergeron, ça ne se trouve pas à chaque coin de rue. Toutes les équipes n’ont pas forcément un Bergeron et/ou un Pastrnak.

En fait, le problème est le suivant : pourquoi Hughes a-t-il peur de dire que d’avoir un gars PPG, ce serait une bonne chose? C’est un peu ça qui a fâché bien des gens sur Twitter… et avec raison.

Évidemment, quand on parle d’un joueur dans ce moule-là, Nick Suzuki nous vient en tête. Il est en voie de récolter des votes pour le titre de l’attaquant défensif de l’année (un trophée que Patrice Bergeron a souvent gagné) et il n’est pas point per game depuis son arrivée à Montréal.

Mais qu’à cela ne tienne, Kent Hughes a quand même pris le temps, en début de conférence de presse, de vanter les qualités de Suzuki sur 200 pieds depuis le début de la saison.

Personne à Montréal n’est vraiment déçu d’avoir Suzuki, on s’entend. Mais on s’entend aussi sur le fait que Suzuki ne peut pas être seul au monde et que ça prend des gars avec un point par match dans le futur.

Cole Caufield, Juraj Slafkovsky et Kirby Dach (qui a deux points en deux matchs cette saison) sont des candidats… si tout va bien. Mais est-ce que tout ira bien? Pas forcément, non.

En 2022, lors de son embauche, Kent Hughes avait dit vouloir avoir une équipe rapide et talentueuse. Il y a du talent à Montréal, on est d’accord avec ça, mais pas d’Alex Kovalev comme dans le temps, mettons. Ce sera à lui d’utiliser sa profondeur défensive pour avoir encore plus de talent de pointe.

Notons, pour finir, que je crois que le DG est d’accord avec ces propos-là, mais qu’il joue à gérer les attentes publiques. Mais ce n’est que ma théorie…

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