Julien apprécie une acquisition bien précise de son DG

Un joueur a beau avoir du talent, travailler fort tous les soirs et noircir la feuille de pointage régulièrement, s’il n’est pas dans les bonnes grâces de l’entraîneur, disons que ce même joueur décrit ci-dessus doit composer avec une marge d’erreurs très limitée. C’est le coach qui décide qui seront les acteurs du match, et ce, du début à la fin. Mais pourquoi Nicolas Deslauriers obtient-il plus de temps de glace que Brendan Gallagher et Charles Hudon durant certaines parties?

Chose certaine, ce n’est rien pour enlever au Québécois qui s’est présenté en provenance de Buffalo avec la ferme intention de se greffer aux trios de profondeur du CH. Celui-ci fait très bien son travail et apporte quelque chose de nouveau à l’équipe. Un Québécois qui a du cœur à revendre, qui est rapide, efficace dans sa zone, physique et qui peut tuer des pénalités : tout pour plaire au pilote Claude Julien. Par contre, ce dernier a un talent plutôt limité et même s’il est très utile au Tricolore depuis son acquisition, ce n’est probablement pas lui qui fera gagner le CH soir après soir.

Lors de la joute hivernale de samedi soir au TD Place à Ottawa, Deslauriers a eu sa large part de temps de glace avec 13 minutes 24 secondes. C’est relativement beaucoup pour un gars de 4e trio. De son côté, le meilleur franc-tireur de l’équipe, le fringant Brendan Gallagher a obtenu quant à lui 12 minutes et 46 secondes. Auteur de 13 filets cette saison, devrait-il en obtenir davantage? Le Bleu-Blanc-Rouge peine à inscrire des buts et n’utilise pas celui qui semble avoir la touche depuis le début de la présente campagne.

Bref, on peut conclure que ceux qui sont dans les bonnes intentions du coach partent avec une longueur d’avance. Au moins, ce n’est pas seulement à Montréal que ça fonctionne de la sorte. C’est un classique du hockey. Julien a toujours aimé les gros bonhommes physiques et bons dans leur zone. Deslauriers semble l’avoir compris, malgré le fait qu’il était ce même genre de joueur bien avec son arrivée. Est-ce aux autres joueurs de l’équipe de s’adapter au « moule » de l’entraîneur ou bien à ce dernier de composer avec les forces et faiblesses de tous ces joueurs?

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