Julien BriseBois trouve que le cap salarial n’est pas assez permissif

Il est très rare de voir d’énormes transactions être complétées, dans la LNH. À l’occasion, on peut assister à des transactions monstres qui changent l’horizon de la ligue, mais pour ce qui est de la grande majorité du temps, les équipes n’ont pas toute la liberté du monde et ont souvent tendance à laisser la gâchette tranquille, lorsqu’en discussion à propos d’une transaction massive. Il y a plusieurs explications derrière cette réalité.

Le DG du Lightning de Tampa Bay Julien BriseBois croit qu’il s’agit principalement de la faute du cap salarial, qu’il juge vraisemblablement trop restrictif.

Selon l’analyste de Sportsnet Brian Burke, BriseBois est d’avis que «la moitié des joueurs de la LNH est disponible sur le marché», mais que le cap salarial fait en sorte que des transactions ne peuvent pas être complétées à volonté lorsque ce serait dans le meilleur intérêt d’une équipe de le faire.

Faire cadrer un joueur dans son schéma salarial est souvent impossible, considérant les différences de salaire ainsi que le fait que les équipes compétitives se retrouvent naturellement très près du plafond salarial. Le Lightning de BriseBois en fait évidemment partie, alors que le club doit se battre avec la limite depuis des années. On bénéficie du fait qu’il n’y a pas d’impôts en Floride, mais bon. C’est une autre histoire. 

Kucherov aurait pu décrocher bien plus d’argent.
(Crédit: NHL)

C’est là qu’on se demande si le cap salarial ne laisse pas assez de marge de manoeuvre aux DG de la LNH. Dans d’autres ligues (comme la NBA), la taxe de luxe peut être utilisée par les équipes et bien qu’il y ait ultimement une limite, on voit que le nombre de transactions massives est plus élevé que dans n’importe quel autre circuit nord-américain.

Est-ce que la LNH a les ressources pour se pencher vers un système plus permissif?

C’est une autre excellente question.

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