À pareille date l’an dernier, on se demandait qui allait être le premier choix au total du repêchage 2022 de la LNH. On a appris, le soir du 10 mai, que le Canadien remportait la loterie après une saison complètement terrible sur la patinoire.
Shane Wright, Juraj Slafkovsky et Logan Cooley. Ce sont les noms qui étaient très populaires à l’époque dans la discussion du premier choix. Le CH a finalement choisi de repêcher le Slovaque puisque la direction souhaitait ajouter de la grosseur à l’alignement, mais aussi parce que le groupe de recruteurs a été impressionné lors des différentes entrevues dans lesquelles le jeune a participé.
Slaf avoue que les discussions avec l’organisation du Canadien étaient un brin stressantes dans l’optique où il ne s’attendait pas à être repêché au premier rang. Il est toutefois intéressant de savoir qu’outre le Canadien, il ne sentait pas que les autres formations qui étaient dans le top-10 au repêchage voulaient le repêcher.
C’est du moins ce qu’il a avoué lors d’un récent passage au podcast de Chris Nilan. Juraj se souvient très bien de ses discussions avec les autres équipes du top-10 : c’était froid et l’intérêt ne semblait tout simplement pas y être.
À un certain point, Juraj dit (en blaguant) qu’il s’est même demandé s’il allait être repêché, tellement que les équipes ne semblaient pas intéressées à lui.
Je me suis dit, pourquoi elles ne démontrent rien? Elles auraient pu dire quelque chose, au moins pour que je me sente mieux. – Juraj Slafkovsky
Ça ne semble pas trop le déranger… Puisqu’il a raconté l’anecdote avec un méga sourire dans le visage.
C’est spécial, quand même. Je me demande donc à quel rang il aurait été repêché, si le Canadien ne l’avait pas sélectionné avec le tout premier choix au total…
On ne le saura jamais, malheureusement. On sait que les Devils l’avaient sur leur liste… Mais Slaf, lui, ne semble pas trouver que la formation du New Jersey avait démontré un certain intérêt. Bref.
Tout ça pour dire qu’au final, le principal intéressé était plus qu’heureux d’aboutir à Montréal parce qu’il savait que l’équipe le voulait.
Ça peut être difficile d’avoir confiance en soi, quand personne ne semble croire en tes capacités… Et je ne m’imagine même pas comment il devait se sentir à ce moment-là.
La bonne nouvelle est que tout ça est maintenant derrière lui.