Juraj Slafkovsky doit continuer de miser sur sa confiance

Pour l’instant, Juraj Slafkovsky ne connaît pas le camp d’entraînement espéré.

Je dis bien pour l’instant, parce qu’il est encore beaucoup trop tôt pour en venir à une conclusion finale. Même Martin St-Louis n’a pas voulu se mouiller en parlant de son protégé parce que l’échantillon est trop mince, tout simplement.

Il a été « correct » face aux Devils lundi et il aura la chance de se reprendre ce soir, alors que le CH affronte les Sénateurs au Centre Bell.

Il jouera à l’aile de Kirby Dach et de Rafaël Harvey-Pinard, ce qui devrait lui permettre d’avoir de bons looks au niveau offensif. 

Cela dit, même si c’est un peu plus difficile en ce moment… Slaf continue d’être confiant et c’est sa plus grande force.

Quand il s’entretient avec les journalistes, on voit qu’il croit en ses moyens et c’est ce qui lui permettra de devenir le joueur qu’il veut devenir dans la Ligue nationale. Dans le vestiaire, on remarque aussi à quel point il a une confiance inébranlable… Et il doit continuer de miser sur cet aspect-là.

Parce que c’est sa plus grande force, en ce moment.

La confiance est une qualité qui est difficile à développer.

C’est soit tu l’as, soit tu ne l’as pas. Évidemment, il s’agit d’un aspect qui se travaille chez n’importe quel être humain…

Mais ce n’est vraiment pas un problème pour Slafkovsky et elle est là, la bonne nouvelle.

Maintenant, cette confiance-là… Il doit trouver un moyen de la transposer sur la patinoire. Il doit faire confiance à son gabarit et à ses instincts, sans quoi ça va continuer d’être assez difficile.

Feel good, play good. 

Je l’ai dit dans un récent texte, mais pour cette année, sa production offensive n’est pas importante. Il doit surtout progresser en tant que joueur et à la fin de la prochaine saison, il faut qu’on soit en mesure de voir sa progression.

Que ce soit en jouant à Montréal, ou à Laval. 

C’est à Martin St-Louis, d’ailleurs, de trouver une façon pour que son joueur garde la même mentalité quand ça va mal. Le coach est bon avec ses joueurs à ce niveau-là, mais on dirait que c’est encore plus vrai avec Slaf parce qu’on parle d’un premier choix au total.

C’est plus facile à dire qu’à faire, mais St-Louis doit lui fournir un rôle convenable pour qu’il se sente à l’aise sur la patinoire. En le plaçant sur un trio offensif, en le plaçant avec des compagnons de trio qui lui permettront de briller…

Il y en a, des façons. Ne suffit que de les trouver.

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