Pourquoi Jonathan Marchessault est-il parti de Vegas? Pourquoi les Golden Knights n’hésitent-ils pas, en général, à dire au revoir à des joueurs importants chaque saison?
Le DG Kelly McCrimmon a donné une explication, récemment.
Dans une réponse assez transparente devant les médias, lundi, le dirigeant des Knights a affirmé qu’une des raisons qui expliquaient la conquête de la Coupe Stanley, en 2023, c’était parce que des joueurs avaient performé au-delà de leur contrat. En anglais, on dit que les gars outperform their contract.
«Fans think they know our players. I know our players better.»
After a surge of Golden Knights offseason departures, GM Kelly McCrimmon closes his presser with this statement.
«Part of the reason we won the Stanley Cup is we had so many players outperform their contract.» @KTNV pic.twitter.com/RKr8FIEdnZ
— Nick Walters (@nickwalt) July 2, 2024
Visiblement, on comprend donc que Marchessault, qui gagnait cinq millions de dollars par saison au Nevada, n’était pas projeté pour valoir le 5.5 M$ par saison que les Preds lui ont consenti.
Résultat? Il a quitté Vegas, ce qu’il ne voulait pas faire.
Le cas des Golden Knights est flagrant puisqu’en 2023, il y a des gars qui ne gagnent pas une fortune qui se sont levés. Oui, les Jack Eichel et Mark Stone ont été bons en séries, mais…
Marchessault, Chandler Stephenson, Ivan Barbashev, Adin Hill et compagnie en ont tous donné au club plus que le client n’en demandait si on se fie à leur salaire. Le cas de la finale de 2018 est aussi probant.
En lisant un texte d’Arpon Basu, qui est revenu sur le contrat de Juraj Slafkovsky dans un papier pondu sur le site The Athletic, on y retrouve justement des termes similaires.
À peu près tous les champions de la Coupe Stanley ont des joueurs qui performent au-delà de leur contrat et Slafkovsky est un candidat de choix pour y arriver dans quelques années. – Arpon Basu
How the Juraj Slafkovský contract could help the Canadiens open a competitive window https://t.co/JP2MBV0hZ0
— Arpon Basu (@ArponBasu) July 3, 2024
Si jamais Slaf, Nick Suzuki et Cole Caufield devaient continuer de performer, cela ferait en sorte qu’ensemble, ils pourraient occuper moins du 1/4 de la masse salariale (elle devrait dépasser les 100 M$ dans quelques saisons) et produire plus que leur contrat.
Et si jamais le Canadien est vraiment bon dans quatre ans, par exemple, le club pourrait avoir une run jusqu’au bout avec un certain Ivan Demidov sur son contrat d’entrée.
Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autre.
On avait compris que de voir Slaf accepter moins d’argent était un avantage, mais en voilà un exemple concret. Les Maple Leafs, avec des gars qui ne performent pas en séries et qui sont à l’argent, doivent avoir envie de prendre des notes.