Juraj Slafkovsky : «je me fiche de ce que les autres disent et pensent»

Il y a une différence majeure entre des gars comme Nick Suzuki, Cole Caufield ainsi qu’Alex Newhook et entre des gars comme Kirby Dach, Juraj Slafkovsky et Joshua Roy, par exemple.

Laquelle? Les trois premiers ont joué en finale de la Coupe Stanley et les autres ont peu, voire pas, d’expérience en séries dans la LNH.

Cela fait en sorte que les trois premiers ont hâte d’y goûter à nouveau, mais que les autres (j’aurais pu ajouter le nom de bien des jeunes) veulent aussi avoir la chance d’y aller.

Du lot, on sent que Slaf a particulièrement hâte. Il semble carburer à la victoire… mais plus important encore, il semble ne pas accepter la défaite. Il y a une bonne différence entre les deux.

Slaf sait qu’il n’est pas encore parfait et que c’est la même chose pour son club. Mais même s’il n’aime pas perdre, il comprend pourquoi le club en est là : pour un jour retourner en finale.

Et être un favori, cette fois.

C’est pour ça qu’il a acheté le plan et qu’en ce moment, il se fout un peu des commentaires des gens qui n’ont pas acheté le plan comme lui. C’est ce qu’on voit dans un texte sur le site de la LNH.

Nous visons à être bons dans quelques années et à rester après cela. C’est notre objectif principal.

Honnêtement, je me fiche de ce que les autres disent et pensent. – Juraj Slafkovsky

Le joueur dit aussi se foutre des points au niveau personnel, lui qui veut simplement aider son équipe à gagner des matchs de hockey. La victoire est plus important que tout.

Et ce n’est pas comme si ses 50 points à 19 ans étaient insuffisants, on va se le dire.

Martin St-Louis, Kent Hughes et Jeff Gorton doivent être contents d’entendre ça. Après tout, cela veut dire qu’il a acheté le plan de l’équipe, qui est de construire une dynastie, dans un monde idéal.

Et ça va passer par le Slovaque.

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