Juraj Slafkovsky n’a aucun but à ses 29 derniers matchs

Juraj Slafkovsky fait jaser de lui pour toutes sortes de raisons.

Depuis sa sélection au tout premier rang du repêchage en 2022, le grand Slovaque peine à faire sa place dans la LNH.

L’an dernier, il a récolté 10 points, dont 4 buts, en 39 rencontres, avant de se blesser pour le reste de la saison.

Même s’il n’avait que 18 ans, plusieurs amateurs se sont impatientés en croyant que le Canadien de Montréal n’aurait pas dû le sélectionner.

Pourtant, ce rythme n’est pas si désastreux pour un attaquant à gros gabarit de son âge.

On doit se rappeler que Leon Draisaitl, qui est un des meilleurs au monde présentement, n’avait pas été très productif à sa première saison.

En fait, sa moyenne de points est très similaire à celle de Slafkovsky, alors que l’Allemand a récolté 9 points en 37 matchs lors de sa saison recrue.

Bref, il faut être patient avec le #20.

Tout d’abord, comme le rapporte Jonathan Bernier, du Journal de Montréal, Slafkovsky contrôle beaucoup plus la rondelle en territoire offensif.

Jonathan Bernier croit que son cas est beaucoup moins pire qu’on ne le pense.

Ce qui retient l’attention, malheureusement, c’est que Slafkovsky n’a pas inscrit de but depuis le 1ᵉʳ décembre 2022.

C’est 29 matchs sans enfiler l’aiguille pour un premier choix au total.

Il faut préciser que sa saison 2022-2023 s’est terminée hâtivement, lui qui s’est blessé le 15 janvier 2023.

N’en demeure pas moins que plusieurs personnes s’attendent à bien plus de la part du Slovaque.

Par contre, si l’on se concentre sur statistiques avancées, il y a du progrès dans le jeu de Slaf depuis l’an dernier.

J’ai remarqué que cette saison, Slafkovsky se traîne définitivement moins les pieds, contrairement à sa saison recrue.

Il est bien plus impliqué, surtout le long des bandes, et crée tout de même plusieurs opportunités.

Malheureusement, il ne parvient pas à noircir la feuille de pointage, et ça peut en frustrer certains.

Mais je le répète, il faut être patient avec le kid.

Dans le texte de Jonathan Bernier, il rapporte des statistiques de la firme Sportlogiq, qui est spécialisée dans les statistiques avancées.

« Il pourrait facilement avoir de trois à cinq points de plus si Josh Anderson avait pu capitaliser sur les chances créées par Slafkovsky » – Sportlogiq

Fait intéressant, Sportlogic nous dévoile que Slafkovsky gagne 44.2% de ses batailles le long des rampes. Cela le place au huitième rang de la LNH à ce chapitre parmi les joueurs qui ont joué au moins 50 minutes.

Comme quoi qu’il n’y a pas que du négatif dans la jeu de Slaf cette saison.

Bon, évidemment, c’est loin d’être l’idéal. On espère tous qu’il produise beaucoup plus que ça, mais ça va venir.

Dernièrement, c’est un peu plus difficile, surtout lors du dernier match.

Il tombait régulièrement, créait des revirements et n’arrivait pas à capituler les chances qu’il a eues.

En fait, on a remarqué des performances plus difficiles chez le Slovaque depuis l’absence de Kirby Dach.

Depuis que le centre de 22 ans est blessé (malheureusement pour le reste de la saison), Alex Newhook se trouve au centre de Slafkovsky.

Est-ce qu’il y a une corrélation entre ses derniers matchs plus difficiles et le fait que Newhook soit son centre?

Il est possiblement trop explosif pour lui et il ne semble pas s’épanouir à ses côtés.

Est-ce que Sean Monahan pourrait être une meilleure solution au centre de Slafkovsky?

Son jeu est moins rapide et son efficacité aux mises au jeu, jumelé à son jeu défensif, pourrait rendre Monahan une option plus enviable au centre de Slafkovsky.

Sinon, Martin St-Louis pourrait être tenté de le jumeler à Nick Suzuki et Cole Caufield sur le premier trio.

Il n’écarte d’ailleurs pas cette possibilité.

Personnellement, je crois qu’il faut voir Slaf aux côtés de Ti-Cole et le capitaine sous peu.

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