Juraj Slafkovsky produit deux fois plus en février, mars et avril

Le premier trio du Canadien est en feu depuis le tournoi des 4 Nations (auquel aucun des trois attaquants n’a participé).

Nick Suzuki (deux autres points hier soir à Seattle) est le meilleur pointeur de toute la LNH depuis le retour à la compétition : 17 points en neuf parties.

Aucun joueur de la LNH n’a autant de points que le capitaine du Canadien depuis le 21 février. #Vrai1erCentreDeQualité

Cole Caufield et Juraj Slafkovsky ont chacun récolté 10 points en neuf rencontres, soit le même nombre que Lane Hutson, soit dit en passant…

Caufield et Slafkovsky occupent également le cinquième rang des meilleurs buteurs depuis le tournoi.

Bref, le premier trio du Canadien est tout feu tout flamme et c’est ce trio-là qui permet au Canadien d’être à un seul petit point d’une place en séries ce matin. Parce que non, le deuxième trio n’est pas de calibre, lui : Roy, Newhook et Gallagher.

Est-ce que le Canadien va finir par brûler Nick « Ironman » Suzuki en l’utilisant plus de 20 minutes par match ? We’ll see.

Nick Suzuki a pris les choses en main.
(Crédit: Getty Images)


Parlons de Juraj Slafkovsky
On vante constamment le tir de Cole Caufield et le jeu all-around de Nick Suzuki ; mais on ne parle pas aussi souvent du jeu de Juraj Slafkovsky.

Slafkovsky est excellent depuis un peu moins d’un mois… sauf qu’on dirait qu’il doit toujours mal jouer, réaliser qu’il jouait mal, se mettre à travailler fort et s’impliquer davantage pour se mettre à bien jouer.

En octobre, novembre et décembre, Slaf a récolté 21 points en 34 parties.

Du 1er janvier au Tournoi des 4 Nations : 9 en 19.

Pourquoi a-t-il fallu que Slafkovsky regarde des matchs intenses internationaux – et qu’il compare son début de saison à celui de Brady Tkachuk – pour se mettre à jouer comme un first pick overall ?

Souvenez-vous de ses commentaires au retour du tournoi…

En analysant les statistiques de Slafkovsky depuis son arrivée dans la LNH, on s’aperçoit que plus la saison avance, plus il produit. Regardez sa production par mois, au cours des trois dernières saisons (combinées) :

(Crédit: X)

Les plus optimistes diront que Slaf est meilleur dans les mois où ça compte le plus et que ça, c’est encourageant pour le futur de l’organisation. Parce que le hockey de printemps est toujours plus difficile que celui d’automne…

Les plus pessimistes, eux, diront que Slaf devrait produire davantage en début de saison, qu’il n’arrive peut-être pas en forme au camp d’entraînement et/ou qu’il est meilleur quand ça ne compte plus.

Mais le Canadien est actuellement au cœur d’une course aux séries et Slaf produit…

Slafkovsky a connu trois débuts de saison plutôt modestes depuis son arrivée dans le show… et deux très bonnes fins de campagne. À sa première année, il avait été blessé en deuxième moitié de saison.

L’an prochain – à 10 millions USD réels -, Slafkovsky devra s’assurer qu’il soit en mesure de produire plus que 0,43 point par match avant Noël. C’est son rôle, son travail… et il est très bien payé pour le faire.

en rafale

– Pour ceux qui aiment voir un bâton se faire taper.

 

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– Lane Hutson va-t-il gagner le Calder?

– Dur coup au New Jersey.

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