Juraj Slafkovsky rêve de marquer son premier but à Montréal

Le marché montréalais peut être difficile pour un nouveau venu dans la LNH. La pression y est tellement intense que ça peut finir par broyer un joueur qui n’y est pas bien préparé. Quand on pense aux histoires de Alex Galchenyuk et Jesperi Kotkaniemi, on espère que les nouveaux dirigeants des Canadiens ont pris de bonnes notes et offriront un encadrement adéquat à Juraj Slafkovsky.

Jusqu’à maintenant, les choses semblent se dérouler assez rondement pour le premier choix au total du dernier repêchage. Mais les apparences, c’est une chose, la réalité en est peut-être une autre!

Les journalistes Jean-François Chaumont du Journal de Montréal et Alexandre Gascon de Radio-Canada ont eu l’occasion de s’entretenir avec lui et de parler de son acclimatation à la LNH.

Selon le principal intéressé, la foule et l’ambiance au Centre Bell sont impressionnantes :

«C’était fou, l’ambiance, quand Cole Caufield a marqué le but égalisateur en fin de troisième période. J’avais des frissons quand l’animateur a fait l’annonce de son but. Et c’était encore plus bruyant après le but gagnant de Dach.» – Juraj Slafkovsky

Ce qui l’amène à dire qu’il veut absolument marquer son premier but en carrière à Montréal pour pouvoir vivre ce moment devant les fans et recevoir cette dose d’amour incroyable!

On peut le comprendre, ça doit tellement être intense comme expérience!

Jusqu’à maintenant, Slaf n’a pas connu la défaite à Montréal. Ça doit certainement aider à ce que tout se passe bien dans le meilleur des mondes. Mais il y a quand même certains irritants, comme par exemple la présence des médias qui sont vraiment très nombreux à couvrir les activités de l’équipe.

À ce propos, Alexandre Gascon rapporte que le Slovaque a mentionné qu’il y avait pire dans la vie que d’affronter les médias pendant 5 minutes par jour… tout juste avant de dévoiler qu’il préférait quand même aller chez le dentiste plutôt que de se prêter à cet exercice!

Je ne sais pas pour vous, mais moi je skip le dentiste bien avant les médias!

Mais surtout, Slafkovsky est conscient qu’il y a bien peu de jeunes qui réussissent à s’accrocher à la LNH à seulement 18 ans. Cette saison, jusqu’à maintenant, il n’y a que lui et Shane Wright qui ont été en mesure de le faire. Pour celui qui était censé être le premier choix au total et qui a finalement été sélectionné au quatrième échelon, il a même dû regarder deux des quatre parties de son équipe sur la passerelle. Ça démontre bien comment ce n’est pas évident de se faire une place dans la grande ligue en étant si jeune.

Ainsi, le gentil géant de 6’-3” ne s’en fait pas trop avec son temps de jeu qui oscille autour des dix minutes par affrontement. Après tout, il vit actuellement son rêve et s’il progresse bien et qu’il se développe adéquatement, son temps de jeu ne sera pas une question bien longtemps et les points, dont son premier but en carrière, arriveront d’eux-mêmes.

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