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Juraj Slafkovsky se sert beaucoup plus de son tir et de son physique récemment

Juraj Slafkovsky joue du gros hockey en ce moment alors que le Canadien est au cœur de la course pour les séries d’après saison.

Hier soir, ses deux buts ont notamment permis au Tricolore de revenir de l’arrière et d’aller chercher un gros point contre l’Avalanche du Colorado.

Depuis le retour de la pause des 4 nations, Slaf est feu avec une moyenne d’un point par match, soit 13 points, dont 8 buts, en 13 parties.


Rappelons que le CH n’a subi qu’ une seule défaite en temps réglementaire lors de cette séquence (8-1-4).

En fait, il faut remonter au dernier match avant la Confrontation des 4 nations pour voir le début de la séquence de Slafkovsky alors qu’il avait obtenu une passe dans la défaite du Canadien contre le Lightning de Tampa Bay.

Mais outre sa production offensive, on peut observer plusieurs changements dans le jeu du Slovaque.

Tout d’abord, il est beaucoup plus impliqué physiquement et ne se gène pas pour se servir de ses six pieds et trois pouces pour tasser et frapper ses adversaires.

Ça rend notamment le premier trio beaucoup plus efficace en échec avant alors que Slafkovsky apporte un élément de robustesse que Nick Suzuki et Cole Caufield n’ont pas.

Mais surtout, Slaf se sert beaucoup plus d’une de ses meilleures armes : son lancer.

Depuis le retour de la pause des 4 nations, l’attaquant a 40 tirs en 13 parties, soit une moyenne de 3,1 tirs par partie, alors qu’il ne lançait que 1,3 fois par rencontre (71 tirs en 53 parties) avant le break. C’est le jour et la nuit.

On le dit depuis longtemps, Slafkovsky doit tirer plus souvent. En carrière dans la LNH, son pourcentage de but marqué par lancer est de 13,1% et cette année de 14,4%. Ça ne prend pas un grand statisticien pour calculer que plus de tirs = plus de buts.

Et on voit le résultat avec ses huit buts en 13 rencontres.

Le match d’hier est un bon exemple alors que le grand attaquant a obtenu trois lancers en plus d’en tenter trois autres, ce qui lui a permis de terminer la soirée avec deux buts.

Est-ce qu’on voit enfin l’éclosion du premier choix au repêchage de 2022?

Espérons que oui et surtout, qu’il puisse répliquer ce niveau de jeu sur l’ensemble d’une saison, car nous avions déjà vu de bonnes séquences du joueur slovaque par le passé, mais sans nécessairement avoir de la régularité.

Cependant, pour l’instant, le plus important, c’est que Slafkovsky a vraiment élevé le niveau de son jeu lorsque le Canadien en avait le plus besoin.

En rafale

– Vous en pensez quoi?

– Les brackets sont annoncés.

– Wow!

– Triste nouvelle.

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