Un autre titre qui indique à quel point cette pandémie causée par la COVID-19 fait mal au sport professionnel. Imaginez si 12 formations de la Ligue américaine devaient sauter une saison (2020-21) pour se refaire une «beauté» au niveau financier. Cette rumeur est évidemment en lien avec le fait que certaines équipes ne seraient pas rentables si des rencontres à huis clos devaient être disputées. Une équipe riche peu certes supporter les pertes de son club-école, mais les concessions moins bien nantie ne pourront peut-être pas subvenir aux besoins du petit frère.
The president of @TheAHL tells ESPN that if fans can't return to arenas, there's a chance some AHL teams may not either in 2020-21. https://t.co/Xkw0D82SMs
— Greg Wyshynski (@wyshynski) May 13, 2020
Si nous prenons le Canadien de Montréal, par exemple, dites-vous que Geoff Molson sera certes prêt à essuyer les pertes du Rocket afin de voir les espoirs du club se développer. Le bleu-blanc-rouge n’acceptera pas que son bassin de jeunes rate une année de développement. Par contre, rien n’indique actuellement que le Rocket jouerait ces possibles joutes à la Place Bell de Laval puisque la santé publique devrait donner son aval (pardonnez-moi le jeu de mots facile).
Donc, logiquement, si la Ligue américaine doit «vivre» avec des gradins vides pour quelques mois, les 12 équipes indépendantes ne parviendront peut-être pas à tenir la tête hors de l’eau. La clientèle est primordiale pour ces clubs-là, donc la ligue doit jongler avec cette réalité. Andrews a toutefois tenu à préciser qu’on sa ligue n’en était pas là , et que les 12 formations indépendantes se débrouillaient bien financièrement, malgré l’annulation de la présente saison.
Est-ce que la Ligue américaine pourrait seulement écourter sa saison 2020-21 afin d’avoir ses 31 équipes en action? Aucune idée, mais plusieurs scénarios sont à l’étude actuellement.